Résumé
De quoi Dieu se moque-t-il ? Du nom qu’on lui donne, des croyances que nous entretenons à son égard, de la forme que prend notre pratique spirituelle. Mais alors, de quoi se soucie-t-il ?
De nous voir rayonner, déployer notre potentiel et propager l’amour. Avec cette réflexion s’adressant à tous ceux et celles qui sont en quête d’éternité, l’auteure Marie-Josée Arel ouvre des voies, mais ne balise aucun chemin : à chacun d’y trouver ses repères.
« J’ai opté pour une religion élargie, et la communauté que je fréquente est celle de tous les humains. Chaque jour, c’est l’autre qui est le lieu où je voue mon culte à Dieu, où j’en fais l’expérience, où je l’honore. Ma prière consiste en un accueil chaleureux, une écoute active, une bonne parole, un encouragement. Plutôt que d’avoir les mains jointes, je vis les bras grands ouverts. »
« Une vie spirituelle enrichissante laisse une grande place à l’autonomie. Prendre soin de notre relation personnelle avec Dieu et veiller à son évolution. Renoncer à l’approbation des autres. Trouver nos propres réponses. Assumer notre perception du divin. Ne jamais laisser un individu, un groupe, une croyance, une doctrine s’interposer entre nous et notre conscience. »
Marie-Josée Arel
Diplômée en communication et en théologie, Marie-Josée poursuit une quête qui l’a amenée à vivre en communauté ...
Diplômée en communication et en théologie, Marie-Josée poursuit une quête qui l’a amenée à vivre en communauté religieuse dans sa vingtaine. Auteure ...
Diplômée en communication et en théologie, Marie-Josée poursuit une quête qui l’a amenée à vivre en communauté religieuse dans sa vingtaine. Auteure de sept livres, dont le ...
Diplômée en communication et en théologie, Marie-Josée poursuit une quête qui l’a amenée à vivre en communauté religieuse dans sa vingtaine. Auteure de sept livres, dont le best-seller Dieu s’en moque, elle propose une vision ouverte de la spiritualité où il est possible de tout remettre en question.
Diplômée en communication et en théologie, Marie-Josée poursuit une quête qui l’a amenée à vivre en communauté religieuse dans sa vingtaine. Auteure de sept livres, dont le best-seller Dieu s’en moque, elle propose une vision ouverte de la spiritualité où il est possible de tout remettre en question.
Diplômée en communication et en théologie, Marie-Josée poursuit une quête qui l’a amenée à vivre en communauté religieuse dans sa vingtaine. Auteure de sept livres, dont le best-seller Dieu s’en moque, elle propose une vision ouverte de la spiritualité où il est possible de tout remettre en question.
Jeune adulte, après mes lectures à saveurs ésotériques, je me suis rebellée contre les religions. Je leur reprochais le fait qu’elles s’enrichissent et qu’elles aient du pouvoir, sans parler des scandales sexuels qui y sévissent. Quand je suis entrée en communauté, la religion est devenue mon repère et je me vouais aux principes du catholicisme. J’ai lu le Catéchisme de l’Église Catholique et je ne jurais que par lui. Ensuite, j’ai quitté la religion à cause d’une supérieure austère qui a dérapé, en proie à un power trip. Quand je suis partie, la communauté a mis une croix sur moi et m’a totalement exclue. Aux yeux de ces hommes et de ces femmes qui avaient été ma famille pendant six ans, je n’existais plus.
Ainsi délaissée, je possédais des raisons valables de me révolter contre la religion et de ne plus jamais remettre les pieds dans une église. Toutefois, plutôt que de laisser la rébellion gagner mon cœur, j’ai fait, comme plusieurs avant moi, un constat très libérateur : le problème ne vient pas des religions, mais de ce que l’homme en fait. « Où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie ! », comme l’a bien énoncé Saint-François de Salles. Certains êtres abusent de leur pouvoir et d’autres s’en servent pour construire un monde meilleur. Malgré ma souffrance d’être rejetée par mon groupe d’appartenance, malgré la dureté de leur condamnation à mon égard, je savais que Dieu n’avait rien à voir dans cette histoire.
La religion n’est qu’un chemin, parmi tant d’autres, pour aller à Dieu. Elle n’est pas une finalité en soi. On peut très bien expérimenter le divin sans se vouer à une religion.