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Résumé
Pour mourir, il faut être vieux. Ou alors, gravement malade. On doit habiter dans un pays où c’est la guerre, très loin d’ici. Il y a aussi des enfants qui meurent de faim, ma mère le répète souvent quand je rechigne à finir mon assiette. Mais c’est ailleurs. Ici, on ne meurt pas en revenant de l’école. À neuf ans.
Entre son amour secret pour le beau Thomas et l’amitié collante d’Émeline, Ève cherche une façon d’exister. Mais quand la maladie puis la mort font brusquement irruption dans la classe, c’est toute la vie qu’il faut réinventer.
Geneviève Piché
Geneviève Piché enseigne depuis plus de vingt ans au primaire et anime des ateliers d’écriture et de lecture dans les ...
Geneviève Piché enseigne depuis plus de vingt ans au primaire et anime des ateliers d’écriture et de lecture dans les écoles et les bibliothèques. ...
Geneviève Piché enseigne depuis plus de vingt ans au primaire et anime des ateliers d’écriture et de lecture dans les écoles et les bibliothèques. Après Seule contre moi, un roman ...
Geneviève Piché enseigne depuis plus de vingt ans au primaire et anime des ateliers d’écriture et de lecture dans les écoles et les bibliothèques. Après Seule contre moi, un roman adolescent criant de vérité, elle aborde de nouveau avec doigté un sujet délicat, la mort et le deuil chez les enfants, dans un roman destiné à un public plus jeune. Elle est l’auteure de trois romans ...
Geneviève Piché enseigne depuis plus de vingt ans au primaire et anime des ateliers d’écriture et de lecture dans les écoles et les bibliothèques. Après Seule contre moi, un roman adolescent criant de vérité, elle aborde de nouveau avec doigté un sujet délicat, la mort et le deuil chez les enfants, dans un roman destiné à ...
Geneviève Piché enseigne depuis plus de vingt ans au primaire et anime des ateliers d’écriture et de lecture dans les écoles et les bibliothèques. Après Seule contre moi, un roman adolescent criant de vérité, elle aborde de nouveau avec doigté un sujet délicat, la mort et le deuil chez les enfants, dans un roman destiné à un public plus jeune. Elle est l’auteure de trois romans pour ...
En avant de la classe, Audrey enlève son tablier à carreaux. Elle nous a servi la collation de la rentrée! Des pots remplis de grignotines avec des étiquettes farfelues : « graines de persévérance », « pépites de curiosité », « efforts grillés », « croustilles à saveur d’entraide ». Je mange les smarties que j’ai gardées pour la fin.
C’est là qu’Anne-Sophie, qui se prend déjà pour la chef du groupe, pose la question qui me brûle la langue depuis qu’on est entrés dans la classe :
— Pourquoi Thomas est pas là?
Aussitôt, tout le monde se met à parler en même temps.
— Je l’ai vu, cet été, au parc. Il était avec Nico…
— Ma mère a parlé avec sa mère…
— Il est sûrement en voyage.
— Ou malade (…)
D’une voix douce, Audrey murmure :
— Je vais vous dire ce que je sais…
Je devine déjà que c’est grave. Dans la classe, tous les bureaux sont occupés. Il n’y a aucun pupitre pour Thomas.