Résumé
Mélodie et Jean-Baptiste ont 17 ans. Il vit au sein d’une famille nombreuse; elle cohabite avec sa mère. Mélodie tente de survivre à une peine d’amour dévastatrice; Jean-Baptiste lutte contre une éducation religieuse envahissante. Elle prend ses études à cœur; il se donne tout entier à son projet sur l’éthologie, l’étude du comportement des animaux. Ils apprendront à s’apprivoiser sous l’ombre des grands arbres du mont Royal, partageant leurs découvertes et leurs révoltes en ce printemps des oiseaux.
Dominique Demers nous livre un roman empreint de passion. Son récit touchant aborde avec une grande sensibilité la réalité de deux adolescents, lui surdoué, elle déchirée, tout en réussissant à approfondir des sujets universels, brûlants d’actualité, qui sauront conquérir tous les lecteurs.
Dominique Demers
Dominique Demers a signé plus de 70 œuvres de fiction pour enfants, adolescents et adultes. Détentrice d’un postdoctorat en...
Dominique Demers a signé plus de 70 œuvres de fiction pour enfants, adolescents et adultes. Détentrice d’un postdoctorat en littérature jeunesse, elle a...
Dominique Demers a signé plus de 70 œuvres de fiction pour enfants, adolescents et adultes. Détentrice d’un postdoctorat en littérature jeunesse, elle a été journaliste à ...
Dominique Demers a signé plus de 70 œuvres de fiction pour enfants, adolescents et adultes. Détentrice d’un postdoctorat en littérature jeunesse, elle a été journaliste à L’actualité, enseignante à l’Université du Québec à Montréal, critique littéraire au journal Le Devoir, scénariste de longs métrages et conteuse à la télé de Radio-Canada.
Dominique Demers a signé plus de 70 œuvres de fiction pour enfants, adolescents et adultes. Détentrice d’un postdoctorat en littérature jeunesse, elle a été journaliste à L’actualité, enseignante à l’Université du Québec à Montréal, critique littéraire au journal Le Devoir, scénariste de longs métrages et conteuse...
Dominique Demers a signé plus de 70 œuvres de fiction pour enfants, adolescents et adultes. Détentrice d’un postdoctorat en littérature jeunesse, elle a été journaliste à L’actualité, enseignante à l’Université du Québec à Montréal, critique littéraire au journal Le Devoir, scénariste de longs métrages et conteuse à la télé de Radio-Canada.
Mon horaire a changé. Après le jogging en montagne, la journée à sauter d’un cours à l’autre, les conversations avec Mali, Thuy et compagnie, où je dois m’efforcer de ne pas trop laisser paraître que je ne suis plus la Mélodie d’avant, après les deux ou trois heures à éponger les nez qui coulent, jouer avec des camions, faire des serpents en pâte à modeler, raconter des histoires, encourager les rires et consoler les pleurs à la garderie de l’avenue des Érables, j’ai droit à ma pause Jean-Baptiste avant le souper et les devoirs. Maman s’imagine qu’il y a de l’amour dans l’air et ça lui fait tellement plaisir que je n’ai pas osé la contredire. […]
Le plus impressionnant, c’est que Jean-Baptiste ne se contente pas d’imiter le cri habituel du merle, du passerin, de l’engoulevent ou du geai gris, il peut aussi reproduire des sons très spécifiques. Le cri d’alerte d’une mésange reconnaissant un prédateur, par exemple, ou celui du faucon annonçant à la femelle qu’il va fondre sur elle.
Les discours de Jean-Baptiste ne m’ennuient pas. Au contraire. J’adore l’écouter. J’aime son univers de poils et de plumes. J’apprends que les animaux sont très émotifs et qu’ils l’expriment de manière plutôt claire, alors que les humains sont des maîtres dissimulateurs.