Résumé
Un jour, Antoine lève la tête et aperçoit… un rat d’égout dans la cuisine! C’est le début d’une histoire incroyable. Car Alfred n’est pas un rat ordinaire… Il parle, il a de la culture et, en plus, un sale caractère. Il entraîne Antoine et ses amis dans une aventure inimaginable qui va les mener presque au centre de la terre. Avec ce roman, Yves Beauchemin a été finaliste au prix du Gouverneur général du Canada en 1993.
Yves Beauchemin
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans,...
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans, dont les célèbres Le Matou...
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans, dont les célèbres Le Matou et Juliette Pomerleau, tous...
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans, dont les célèbres Le Matou et Juliette Pomerleau, tous deux portés à l’écran, il est membre de l’Académie des lettres du Québec et Officier de l’Ordre national du Québec. En 2011, il s’est vu décerner le prix Ludger-Duvernay, qui souligne la...
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans, dont les célèbres Le Matou et Juliette Pomerleau, tous deux portés à l’écran, il est membre de l’Académie des lettres du Québec et Officier de l’Ordre national du Québec. En 2011, il s’est vu...
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans, dont les célèbres Le Matou et Juliette Pomerleau, tous deux portés à l’écran, il est membre de l’Académie des lettres du Québec et Officier de l’Ordre national du Québec. En 2011, il s’est vu décerner le prix Ludger-Duvernay, qui souligne la contribution...
Le matin, pour faire lever Antoine, il fallait presque mettre le feu à ses couvertures. Vers huit heures moins vingt, après s’être fait appeler entre douze et vingt et une fois et avoir été averti sur tous les tons qu’il allait arriver en retard à l’école, il descendait enfin l’escalier à pas très lents et pénétrait dans la cuisine. Là, il déjeunait seul en pyjama (car tous les autres avaient déjà terminé) et il n’y avait que le poisson rouge dans son bocal pour l’entendre se plaindre qu’Alain avait vidé le pot de confitures, bu tout le jus d’orange ou mangé jusqu’à la dernière miette de Croque-Nature.
Mais ce matin-là —ô miracle— il se leva à sept heures, s’habilla… et fit même son lit !
C’est qu’il avait l’intention de demander à ses parents d’adopter Alfred, rien de moins, et il voulait mettre toutes les chances de son côté.