Téléchargement
Résumé
Ludovic se rend au Mexique dans le cadre d’un projet d’études linguistiques. Mais voilà qu’il tombe amoureux d’Arantxa, la fille d’un important chef de cartel de drogue. Mêlé à une histoire d’enlèvement, Ludovic est prêt à tout pour retrouver celle qu’il aime, même à risquer sa vie au côté de policiers corrompus. Au fil d’un suspense cruel et enlevant, l’adolescent apprend que toutes nos actions ont une influence, que le bien et le mal ne sont pas si distincts et, surtout, qu’il est peut-être lui-même beaucoup moins innocent qu’il ne l’imagine.
Camille Bouchard
Camille Bouchard entraîne ses lecteurs, grands et petits, sur divers continents en de nombreuses époques. Auteur et aventurier,...
Camille Bouchard entraîne ses lecteurs, grands et petits, sur divers continents en de nombreuses époques. Auteur et aventurier, il a écrit plus de 100...
Camille Bouchard entraîne ses lecteurs, grands et petits, sur divers continents en de nombreuses époques. Auteur et aventurier, il a écrit plus de 100 romans. Il vit désormais entouré...
Camille Bouchard entraîne ses lecteurs, grands et petits, sur divers continents en de nombreuses époques. Auteur et aventurier, il a écrit plus de 100 romans. Il vit désormais entouré d’animaux dans sa fermette au Centre-du-Québec. Ses œuvres ont remporté de multiples et importantes récompenses. Il fut lauréat d’un Prix du Gouverneur général en 2005, puis finaliste à sept...
Camille Bouchard entraîne ses lecteurs, grands et petits, sur divers continents en de nombreuses époques. Auteur et aventurier, il a écrit plus de 100 romans. Il vit désormais entouré d’animaux dans sa fermette au Centre-du-Québec. Ses œuvres ont remporté de multiples et importantes récompenses. Il fut lauréat d’un Prix du...
Camille Bouchard entraîne ses lecteurs, grands et petits, sur divers continents en de nombreuses époques. Auteur et aventurier, il a écrit plus de 100 romans. Il vit désormais entouré d’animaux dans sa fermette au Centre-du-Québec. Ses œuvres ont remporté de multiples et importantes récompenses. Il fut lauréat d’un Prix du Gouverneur général en 2005, puis finaliste à sept reprises,...
— Tout à l’heure, les hommes de l’assistance rendront hommage à la Santa Muerte. Ils vont l’implorer avec des lampions blancs afin de solliciter sa protection, ou avec des bougies aux teintes dorées pour espérer un meilleur succès dans leurs affaires. S’ils désirent que la relique leur accorde une aide complète, voire qu’elle les débarrasse de leurs ennemis, ils utiliseront plutôt des lampions noirs.
— Ce… c’est un culte satanique ? que je demande un peu naïvement. Ce n’est pas une vraie sainte, en tout cas.
— Pas aux yeux de l’Église catholique, non. Mais ce n’est pas une vénération de Satan non plus. Au contraire, certains adeptes lui attribuent de nombreux miracles de même que beaucoup de prières exaucées. Papa, lui, est très pratiquant.
Nous croisons une grande pierre faisant face à l’océan. Nous nous y assoyons. À mon étonnement, Arantxa tire une cigarette du sac à sa ceinture. Elle me la présente. Je décline :
— Merci, je ne fume pas.
— C’est la plantita, la « petite plante ».
— La quoi ?
— De la marijuana.
Arantxa m’offre de la marijuana !
— Je ne me procure que de la première qualité, réplique Arantxa sans même paraître ironique. J’ai le meilleur fournisseur du Mexique.
Elle me regarde à travers la fumée qu’elle vient de rejeter. Elle semble hésiter avant de préciser :
— C’est mon père.
— H… hein ? Ton père te fournit la marijuana ?
Elle marque un silence et la question qu’elle pose en retour de la mienne ne manque pas de m’étonner :
— Tu m’aimes, Ludovic ? Je veux dire, tu m’aimes… bien ?
— Évidemment.
— Tu resteras mon copain si je te confie la vérité ? La… vraie vérité ? Tu ne t’enfuiras pas en courant ?
— Non, au contraire. Ce sont les mensonges qui me répugnent et me font fuir.
— Puisque tu ne sembles pas avoir encore compris – ce qui est possible étant donné que tu n’es pas Mexicain –, sache que le culte de la Santa Muerte est surtout pratiqué chez ceux qui sont considérés comme… hors-la-loi. Le commerce de mon paternel, c’est… la drogue.