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Résumé
Justine a 18 ans et se remet d’une relation amoureuse difficile. Alexandre, 28 ans, ne fait plus confiance aux femmes, surtout aux jeunes femmes, depuis que de fausses accusations d’agressions sexuelles lui ont volé sa réputation et son emploi. Une amitié inattendue, le temps d’un été, vient toutefois panser leurs blessures, mais la complicité pourra-t-elle être plus forte que le passé et la différence d’âge? De la forêt sauvage au cégep où ils se retrouveront sans le vouloir, au-delà des interdits et des idées reçues, l’amour emprunte bien des détours.
Valérie Harvey
Valérie Harvey est native de La Malbaie, dans Charlevoix. Après des études en littérature et communication, elle s'installe...
Valérie Harvey est native de La Malbaie, dans Charlevoix. Après des études en littérature et communication, elle s'installe pendant près de trois ans à...
Valérie Harvey est native de La Malbaie, dans Charlevoix. Après des études en littérature et communication, elle s'installe pendant près de trois ans à Kyoto, passionnée par le...
Valérie Harvey est native de La Malbaie, dans Charlevoix. Après des études en littérature et communication, elle s'installe pendant près de trois ans à Kyoto, passionnée par le Japon dont elle apprend la langue. Depuis son retour au Québec, elle habite Lévis où elle a donné naissance à deux enfants, de multiples fictions, des récits, un blogue et des chroniques. Elle a complété...
Valérie Harvey est native de La Malbaie, dans Charlevoix. Après des études en littérature et communication, elle s'installe pendant près de trois ans à Kyoto, passionnée par le Japon dont elle apprend la langue. Depuis son retour au Québec, elle habite Lévis où elle a donné naissance à deux enfants, de multiples fictions,...
Valérie Harvey est native de La Malbaie, dans Charlevoix. Après des études en littérature et communication, elle s'installe pendant près de trois ans à Kyoto, passionnée par le Japon dont elle apprend la langue. Depuis son retour au Québec, elle habite Lévis où elle a donné naissance à deux enfants, de multiples fictions, des récits, un blogue et des chroniques. Elle a complété un doctorat...
Alexandre entendit le bruit de ses pas et les coups à la porte. Il se dirigea vers l’entrée, fâché que la jeune fille ose revenir. Pourtant, quand il ouvrit, il n’y avait personne, excepté un sac à lunch bleu. Il le prit, intrigué, et l’ouvrit. À l’intérieur, il y avait un mot.
« Je m’excuse pour hier. Je croyais que vous étiez malade, c’est pourquoi je suis entrée. Vu ce que vous mangez depuis une semaine, il est bien possible que vous le deveniez. Alors j’ai pensé vous apporter quelques pommes. »
Il froissa le papier, furieux qu’elle tente de s’immiscer dans ses affaires. S’il avait besoin de quelque chose en ce moment, c’était que cette jeune idiote le laisse tranquille ! Il reprit le papier qu’elle avait utilisé, le défroissa et chercha un crayon pour lui répondre au verso
« Pas besoin de rien. Tu peux éviter le coin, s.t.p.? »
Il mit le mot dans le sac à lunch avec les pommes et le laissa à l’extérieur, puis regagna sa chambre. Quelques heures plus tard, il fut surpris de constater que le sac avait été déplacé, mais qu’il était toujours sur la galerie. Il hésita quelques secondes, puis le rapporta dans le chalet.
Sur un nouveau papier, elle avait répondu :
« C’est peut-être difficile de les manger comme ça. Je les ai coupées pour vous. Manger un peu mieux et je vous laisserai tranquille. J. »
Il se rendit compte que les pommes étaient maintenant en quartiers dans un sac de plastique. Il ne put s’empêcher de sourire. « Obstinée, la petite jeune. Et elle me fait du chantage en plus. Si je me plains, est-ce qu’elle perdra sa job ? » Pendant un instant, un éclair de fureur brilla dans les yeux d’Alexandre et il eut envie de passer à l’action. Il avait cependant choisi son métier parce qu’il aimait rencontrer des jeunes allumés. Ce n’est pas parce qu’il ne travaillait plus que cela avait changé. Il n’allait pas faire perdre son emploi à une ado qui avait des initiatives originales. C’était trop rare pour qu’il étouffe cela, même s’il lui déplaisait d’en faire les frais.