Résumé
Difficile de faire les premiers pas avec le gars ou la fille de nos rêves! Cette anthologie n’offre pas de recette magique mais plutôt des histoires vraies, écrites avec franchise et émotion, par des gens que l’expérience a marqués. Nous espérons que ces récits sauront vous toucher.
Charles Montpetit - Direction littéraire
La première fois - Collectif d'auteurs
Sous la direction de Charles Montpetit.
Les auteurs du tome 1 : Anne-Marie Aubin, Reynald Cantin, Paul De Grosbois, Jean Lacombe,...
Sous la direction de Charles Montpetit.
Les auteurs du tome 1 : Anne-Marie Aubin, Reynald Cantin, Paul De Grosbois, Jean Lacombe, Michèle Marcoux, Michèle...
Sous la direction de Charles Montpetit.
Les auteurs du tome 1 : Anne-Marie Aubin, Reynald Cantin, Paul De Grosbois, Jean Lacombe, Michèle Marcoux, Michèle Marineau, Jacques Pasquet et...
Sous la direction de Charles Montpetit.
Les auteurs du tome 1 : Anne-Marie Aubin, Reynald Cantin, Paul De Grosbois, Jean Lacombe, Michèle Marcoux, Michèle Marineau, Jacques Pasquet et Élisabeth Vonarburg.
Les auteurs du tome 2 : Polycarpe Ambé-Niba, Sylvie Desrosiers, Louise Lévesque, Jean-Yves Lord, Charles Montpetit, Lucie Papineau et Robert Soulières.
Sous la direction de Charles Montpetit.
Les auteurs du tome 1 : Anne-Marie Aubin, Reynald Cantin, Paul De Grosbois, Jean Lacombe, Michèle Marcoux, Michèle Marineau, Jacques Pasquet et Élisabeth Vonarburg.
Les auteurs du tome 2 : Polycarpe Ambé-Niba, Sylvie Desrosiers, Louise Lévesque, Jean-Yves Lord, Charles Montpetit, Lucie...
Sous la direction de Charles Montpetit.
Les auteurs du tome 1 : Anne-Marie Aubin, Reynald Cantin, Paul De Grosbois, Jean Lacombe, Michèle Marcoux, Michèle Marineau, Jacques Pasquet et Élisabeth Vonarburg.
Les auteurs du tome 2 : Polycarpe Ambé-Niba, Sylvie Desrosiers, Louise Lévesque, Jean-Yves Lord, Charles Montpetit, Lucie Papineau et Robert Soulières.
Quand on étudie longtemps, un des problèmes à résoudre, c’est de gagner sa croûte. Bien souvent, pour joindre les deux bouts, on accepte de dévier de sa route. Un travail à temps partiel, si possible la fin de semaine, comble l’essentiel. Puis on ajoute un soir ou deux, on bûche, on se démène, on devient moins studieux.
Alors on en profite pour amasser au plus vite toute sa patience pendant les vacances. Comme plusieurs autres, en quittant l’adolescence, j’ai goûté à toutes les sauces, des plus douces au plus rances.
J’ai eu toutes sortes d’emplois d’été. J’ai transporté des petits gâteaux sur la rue Saint-Hubert, j’ai coupé du gazon dans un cimetière et j’ai effleuré l’argent des autres dans une Caisse populaire.
Les brioches, ça n’a pas duré longtemps. Je devais véhiculer de lourds chargements sur un plancher glissant, jusqu’à épuisement. Jamais de pause-café, encore moins «santé». Petit à petit j’ai appris ce que signifie «l’art d’exploiter une main-d’œuvre à bon marché». Après vingt jours d’esclavage, le dos endolori, j’ai fui mon dictateur. Dans mon magasinage, encore aujourd’hui, j’évite ces gâteaux de malheur.
Au cimetière, ç’a été un autre calvaire. «Ah! La nature…» ai-je pensé en décrochant l’emploi. «Demain matin à sept heures», m’a lancé l’employeur, déjà rabat-joie.
La nature? Quelle imposture! La chaleur des moteurs, ajoutée aux degrés de l’été, rendait l’air irrespirable. Sans parler des vapeurs dont la toxicité était intolérable. Et le bruit: vingt tondeuses qui s’ébranlent, ça rugit assez fort pour réveiller un mort. D’ailleurs, ô…