Résumé
Récit multigénérationnel, Vandal Love ou Perdus en Amérique s’ouvre sur la figure du patriarche gaspésien Hervé Hervé, dont la famille a cette particularité d’engendrer tour à tour des géants et des nains ; les premiers, pour des raisons évidentes, ayant la préférence des parents. La trame s’articule principalement autour de la figure de Jude, petit-fils géant de Hervé Hervé et jumeau d’Isa-Marie, une naine maladive.
Si le Livre un s’attarde au destin de Jude ainsi qu’à la destinée de la « branche géante » de la famille, le Livre deux, lui, est consacré à l’autre voie familiale, non moins souffrante mais davantage spirituelle des nains. La toute fin nous réservant une étonnante réconciliation de ces deux faces génétiques… d’une même longue lignée de Gaspésiens perdus en Amérique! Une histoire d’errance fascinante où l’amour, quoique sincère, laisse souvent entrevoir un côté sombre et destructeur.
D. Y. Béchard
Né d’un père gaspésien et d’une mère américaine, D. Y. Béchard a vécu tantôt au Québec, tantôt dans l’ouest...
Né d’un père gaspésien et d’une mère américaine, D. Y. Béchard a vécu tantôt au Québec, tantôt dans l’ouest canadien, tantôt aux États-Unis ;...
Né d’un père gaspésien et d’une mère américaine, D. Y. Béchard a vécu tantôt au Québec, tantôt dans l’ouest canadien, tantôt aux États-Unis ; il lui aura fallu près de...
Né d’un père gaspésien et d’une mère américaine, D. Y. Béchard a vécu tantôt au Québec, tantôt dans l’ouest canadien, tantôt aux États-Unis ; il lui aura fallu près de huit ans d’écriture et de pérégrinations pour donner vie à ce premier roman et à ses incroyables personnages.
Né d’un père gaspésien et d’une mère américaine, D. Y. Béchard a vécu tantôt au Québec, tantôt dans l’ouest canadien, tantôt aux États-Unis ; il lui aura fallu près de huit ans d’écriture et de pérégrinations pour donner vie à ce premier roman et à ses incroyables personnages.
Né d’un père gaspésien et d’une mère américaine, D. Y. Béchard a vécu tantôt au Québec, tantôt dans l’ouest canadien, tantôt aux États-Unis ; il lui aura fallu près de huit ans d’écriture et de pérégrinations pour donner vie à ce premier roman et à ses incroyables personnages.
Étrangement, il remonta le cours du temps, repensa à la façon qu’il avait eue de trier ses enfants, d’établir sa famille comme le reste, songea aux nains décédés, au fait qu’il s’attendait à les voir mourir, au prix à payer pour satisfaire aux exigences de la terre qui imposait sa propre loi. De temps à autre, sans grande émotion de sa part, il était passé voir Isa-Marie. Elle était à peine capable d’ouvrir les yeux. Un soir qu’il était rentré soûl, il avait aperçu Jude, en caleçon, qui remontait la route, somnambule, marmonnant, la lueur de ses pieds nus contrastant avec la terre compacte et gelée. Peu importe ce qui, dans ce manque de père et de mère, les avait si étrangement liés, c’en était trop. Ils n’étaient que deux idiots, elle, en douceur, l’autre en brutalité, et même si Isa-Marie avait hérité un peu de l’endurance de Jude, il lui sembla que l’amour de Jude pour la petite était rien de moins qu’une infirmité.
