Résumé
Dans un style au charme romantique, Jean Martin raconte l’histoire de Félix et d’Anna. Quatre décennies, un même amour. D’une petite ville du Québec des années cinquante à la métropole contemporaine, un destin à l’enseigne d’une passion unique se dessine. Qu’il s’agisse de celle du jeune adolescent ou de celle de l’homme d’âge mûr, c’est toute une vie qui est à la fois magnifiée et détruite par cette seule rencontre.
Jean Martin
Jean Martin est né à Granby en 1943. Journaliste pendant plus de 35 ans, il a oeuvré à La Voix de l’est de Granby, aux...
Jean Martin est né à Granby en 1943. Journaliste pendant plus de 35 ans, il a oeuvré à La Voix de l’est de Granby, aux stations radiophoniques CHEF de...
Jean Martin est né à Granby en 1943. Journaliste pendant plus de 35 ans, il a oeuvré à La Voix de l’est de Granby, aux stations radiophoniques CHEF de Granby, CJMS de Montréal, et...
Jean Martin est né à Granby en 1943. Journaliste pendant plus de 35 ans, il a oeuvré à La Voix de l’est de Granby, aux stations radiophoniques CHEF de Granby, CJMS de Montréal, et pendant plus de 25 ans à la télévision et à la radio de Radio-Canada. Parallèlement à ces fonctions, il a été pendant plusieurs années professeur de journalisme et de déontologie journalistique au...
Jean Martin est né à Granby en 1943. Journaliste pendant plus de 35 ans, il a oeuvré à La Voix de l’est de Granby, aux stations radiophoniques CHEF de Granby, CJMS de Montréal, et pendant plus de 25 ans à la télévision et à la radio de Radio-Canada. Parallèlement à ces fonctions, il a été pendant plusieurs années...
Jean Martin est né à Granby en 1943. Journaliste pendant plus de 35 ans, il a oeuvré à La Voix de l’est de Granby, aux stations radiophoniques CHEF de Granby, CJMS de Montréal, et pendant plus de 25 ans à la télévision et à la radio de Radio-Canada. Parallèlement à ces fonctions, il a été pendant plusieurs années professeur de journalisme et de déontologie journalistique au Conservatoire...
Anna réfléchissait. Elle prit la main de son compagnon. Elle la caressa les yeux baissés, avant de la porter à ses lèvres. Félix, qui avait vu s’abaisser le soyeux de ses grands cils noirs, frémit sous la caresse. À travers les lèvres entrouvertes d’Anna, il sentit son haleine chaude courir sur ses doigts. Il ferma les yeux à son tour, s’abandonnant à la caresse. Anna resserra légèrement son étreinte et ses lèvres se firent plus insistantes. Elle posa l’autre main sur son avant-bras, comme pour l’attirer davantage vers elle. Félix, fiévreux, était envahi par un sentiment trouble, à la fois doux et violent. Il sentait les battements de son coeur s’accélérer dans sa poitrine. Il crut voir un instant dans le regard d’Anna l’expression d’une tendresse infinie et comme une mélancolie qui le bouleversa. Elle lui sourit tristement. Il lui sembla que son regard se voilait un peu, lorsqu’elle murmura enfin :
- Je ne veux de vos bruits qu’un souffle dans la brise
Un nom inachevé dans un cœur qui se brise.
