Résumé
« On ne peut entrevoir l’avenir qu’avec nos yeux du présent. Le 2 février 1977, alors que je croyais vivre la journée la plus noire de toute ma vie, j’écrivais sans le savoir la première page du roman – mon premier – qui allait faire de moi l’écrivaine que je suis. »
Un jour la jument va parler…, c’est l’impossible, l’imprévisible, le miracle qui arrive quand on s’ouvre à la vie. En nous offrant simplement son histoire à travers des personnages attachants, Marcelyne Claudais a touché des milliers de lecteurs qui ont lu, relu, prêté ou emprunté ce roman.
Un jour la jument va parler…, c’est le très touchant récit de la vie d’une femme qui, après avoir longuement souffert de l’alcoolisme de son mari, a choisi de reconstruire son existence et de faire une place au bonheur.
Marcelyne Claudais
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son...
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son premier roman en 1983, et encore...
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son premier roman en 1983, et encore aujourd’hui, il ne se passe...
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son premier roman en 1983, et encore aujourd’hui, il ne se passe pas un mois sans que quelqu’un lui rappelle comment il a été touché par cette œuvre autobiographique – son grand succès Un jour la jument va parler..., vendu à plus de 65 000 exemplaires. À la demande...
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son premier roman en 1983, et encore aujourd’hui, il ne se passe pas un mois sans que quelqu’un lui rappelle comment il a été touché par cette œuvre autobiographique – son grand succès Un jour la jument va ...
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son premier roman en 1983, et encore aujourd’hui, il ne se passe pas un mois sans que quelqu’un lui rappelle comment il a été touché par cette œuvre autobiographique – son grand succès Un jour la jument va parler..., vendu à plus de 65 000 exemplaires. À la demande de ses...
Dans la pénombre, je pense à Gabriel. Dort-il ? Pleure-t-il ? Je ne veux pas lui téléphoner avant de m’en sentir prête. Je sais trop bien qu’en entendant le son de sa voix, je vais m’attendrir. Comment lui faire comprendre que l’alcool a pris trop de place dans sa vie, dans notre vie ? Pas un jour, pas une heure sans alcool, c’est insupportable. Je n’ai pas le droit de permettre que le comportement de Gabriel nous bouleverse à ce point. Je me sens humiliée, démolie, constamment déchirée entre Dr Jeckill et Mr Hyde. Combien de temps devrais-je encore endurer sans réagir ? J’ai pourtant tout tenté : j’ai bu avec lui, mais comme je n’ai jamais aimé perdre le contrôle de mes idées, j’ai rapidement éliminé cette solution. J’ai compté les bouteilles. Je les ai marquées. J’ai souvent pensé en verser quelques onces dans l’évier, mais je ne l’ai pas fait. J’ai pleuré, j’ai supplié, sans succès. Aujourd’hui, sans regret et sans amertume, je dis simplement : c’est assez ! Ma décision est prise. Je ne retournerai pas à la maison avant de faire un cheminement important de mon côté, et que Gabriel en fasse un du sien. Je n’ai plus le droit d’hésiter. Les enfants doivent savoir où je vais. Je ne leur ai jamais rien caché. Ils connaissent la maladie de leur père et comprennent, eux aussi, que ça ne peut plus durer.