Résumé
• C’est le roman d’une conquérante du lac Saint-Jean, d’une femme forte et belle, une bâtisseuse qui se battra contre les ogres industriels.
• Un arbre devant ma porte, c’est l’émotion d’une femme devant la beauté du monde, celui qui se donne à contempler mais aussi bien celui que l’on construit de ses propres mains.
• C’est aussi le roman d’une passion dans l’histoire du lac Saint-Jean.
Enfin, la suite de Le Chemin Kénogami! Bien plus qu’un roman sur la colonisation du lac Saint-Jean, voici l’histoire d’une femme, Georgina Bonenfant, d’une époque, le milieu du XIXe siècle, d’une passion, l’architecture, et d’un drame, le grand feu qui ravagea cette région en 1870.
Portrait social et historique, certes, Un arbre devant ma porte n’en est pas moins, avant tout peut-être, le drame humain d’une jeune épouse aux prises avec les multiples difficultés et obligations de son époque. Ce qui, dans ce livre, nous déporte bien loin de Maria Chapdelaine ou d’Un homme et son péché, c’est l’étonnante modernité des personnages principaux : Georgina à cause de son féminisme « précoce » (elle est une véritable suffragette en puissance) et Vital, son époux, par sa passion « formelle » pour la création architecturale.
Si la littérature québécoise ne manque pas de modèles de femmes fortes et déterminées, des figures masculines aussi vindicatives et têtues que Vital ne sont pas légion. Voici un couple hors de l’ordinaire. Pour certains, il évoquera à sa façon celui de Noum et de Pauline dans L’Ombre de l’épervier de Noël Audet. Issus d’une « race de géants », ils n’ont pas fini de hanter notre mémoire et notre fierté.
Cécile Gagnon
Auteure d’une centaine de livres jeunesse, souvent primés au Canada et en Europe, Cécile Gagnon traduit aussi de l’anglais...
Auteure d’une centaine de livres jeunesse, souvent primés au Canada et en Europe, Cécile Gagnon traduit aussi de l’anglais et de l’italien et anime...
Auteure d’une centaine de livres jeunesse, souvent primés au Canada et en Europe, Cécile Gagnon traduit aussi de l’anglais et de l’italien et anime très fréquemment des ateliers...
Auteure d’une centaine de livres jeunesse, souvent primés au Canada et en Europe, Cécile Gagnon traduit aussi de l’anglais et de l’italien et anime très fréquemment des ateliers d’écriture au Québec, en France, en Suisse et en Italie.
Auteure d’une centaine de livres jeunesse, souvent primés au Canada et en Europe, Cécile Gagnon traduit aussi de l’anglais et de l’italien et anime très fréquemment des ateliers d’écriture au Québec, en France, en Suisse et en Italie.
Auteure d’une centaine de livres jeunesse, souvent primés au Canada et en Europe, Cécile Gagnon traduit aussi de l’anglais et de l’italien et anime très fréquemment des ateliers d’écriture au Québec, en France, en Suisse et en Italie.
J’entendais pleurer des enfants, gémir des hommes et des femmes, mais je ne savais pas où j’allais. Pourtant je courais. Une rafale de vent éloigna un court instant l’obscur nuage dans lequel j’étais plongée. C’était un inconnu qui m’emmenait je ne sais où… Derrière moi, je vis soudain une colonne noire autour de laquelle grimpaient des flèches rouges. Puis les flammes léchèrent l’écorce et se mirent à crépiter plus haut, dans les frondaisons. C’était notre grand pin qui flambait. Aussitôt, une nuée d’oiseaux de toutes tailles et de tous plumages s’élancèrent, filant comme des balles, loin de la tourmente.