Résumé
À travers les tribulations de ses activités de travailleuse sociale, Geneviève Martin vit un drame familial bouleversant qui mettra sa vie de couple en péril. Quelques rencontres amicales ou professionnelles suffisent à peine à maintenir l’optimisme auquel elle s’agrippe désespérément. Son acharnement à cultiver l’espoir pour l’un de ses enfants, dysphasique, ramènera- t-il la normalité et la sérénité au sein de sa famille ?
Micheline Duff
Avant de s’adonner à l’écriture, Micheline Duff a travaillé dans le secteur de la technologie médicale, pour ensuite se...
Avant de s’adonner à l’écriture, Micheline Duff a travaillé dans le secteur de la technologie médicale, pour ensuite se consacrer à sa famille et à...
Avant de s’adonner à l’écriture, Micheline Duff a travaillé dans le secteur de la technologie médicale, pour ensuite se consacrer à sa famille et à l’enseignement du piano. De...
Avant de s’adonner à l’écriture, Micheline Duff a travaillé dans le secteur de la technologie médicale, pour ensuite se consacrer à sa famille et à l’enseignement du piano. De cette dernière activité a découlé le roman Mon cri pour toi, son premier titre paru chez Québec Amérique. Après le vif succès des séries D’un silence à l’autre, Au bout de l’exil, Pour les ...
Avant de s’adonner à l’écriture, Micheline Duff a travaillé dans le secteur de la technologie médicale, pour ensuite se consacrer à sa famille et à l’enseignement du piano. De cette dernière activité a découlé le roman Mon cri pour toi, son premier titre paru chez Québec Amérique. Après le vif succès des séries ...
Avant de s’adonner à l’écriture, Micheline Duff a travaillé dans le secteur de la technologie médicale, pour ensuite se consacrer à sa famille et à l’enseignement du piano. De cette dernière activité a découlé le roman Mon cri pour toi, son premier titre paru chez Québec Amérique. Après le vif succès des séries D’un silence à l’autre, Au bout de l’exil, Pour les sans-voix, Coup ...
Évidemment, personne n’aime se montrer prophète de malheur et prédire la catastrophe. C’est la psychologue qui prononce, à ma demande insistante, les mots terrifiants du diagnostic définitif: trouble primaire du langage affectant le langage expressif et réceptif, c’est-à-dire, une dysphasie. Mots dont je prends note d’une main tremblante sur mon petit carnet alors que Jean-Patrick s’empare rageusement du document officiel tendu par la directrice.
Cette fois, nous demeurons silencieux. Tout à coup, tout devient vrai, réel, officiel. Notre fils souffre indubitablement, concrètement, officiellement d’un trouble de langage. Ce n’est pas le ciel qui nous tombe sur la tête, ce sont toutes les planètes de l’univers en même temps. Je n’étais pas folle, je ne me trompais pas, et le sentiment d’avoir eu raison envers et contre tous depuis cinq ans ne me console même pas une fraction de seconde.
L’ennemi a maintenant un nom, il se trouve là, bien en face, horrible et menaçant, écrit là sur le papier. Dysphasie… Je refuse de me laisser anéantir. Vite me ressaisir, réagir. Soudain, je sens mes forces décupler et une volonté farouche s’emparer de moi. Tu ne gagneras pas contre moi, maudite dysphasie, ah ça non! Tu ne remporteras plus aucune victoire, je t’avertis! Tu en as assez gagnées depuis cinq ans. Trouble de langage, hein? Eh bien, tu n’auras pas le dernier mot avec Geneviève Martin et son fils. Tu veux jouer aux mots? On va jouer!