Résumé
Jeune fille instruite de la campagne, Marie-Antoinette Grégoire démontre dès son tout jeune âge un talent certain pour l’écriture. Elle devient d’ailleurs à l’âge de 17 ans la plus jeune chroniqueuse du Bulletin des Agriculteurs, l’un des mensuels les plus lus au Québec au début du siècle. C’est grâce à ce travail qu’elle fera la rencontre de Louis Coupal. Après moins de deux ans de correspondance assidue, ceux-ci choisiront d’unir leur destinée pour le meilleur… et pour le pire. L’idéal romantique de Marie-Antoinette sera vite rabroué par un mariage blanc qui lui causera bien des déceptions. Trouvant refuge dans leurs passions respectives, les deux époux mèneront tout de même des carrières parallèles – elle dans les lettres et lui dans les inventions – qui feront d’eux des êtres d’exception.
Pauline Gill
Passer de l’enseignement à l’écriture, un défi à la portée de Pauline Gill. Depuis 29 ans, une passion l’anime : ...
Passer de l’enseignement à l’écriture, un défi à la portée de Pauline Gill. Depuis 29 ans, une passion l’anime : sortir nos pionnières de ...
Passer de l’enseignement à l’écriture, un défi à la portée de Pauline Gill. Depuis 29 ans, une passion l’anime : sortir nos pionnières de l’anonymat. Victoire Du Sault, ...
Passer de l’enseignement à l’écriture, un défi à la portée de Pauline Gill. Depuis 29 ans, une passion l’anime : sortir nos pionnières de l’anonymat. Victoire Du Sault, cordonnière, Irma LeVasseur, première femme à pratiquer la médecine au Québec, Gaby Bernier, créatrice de mode ont ouvert la voie à la publication d’un nouvel ouvrage révélant le parcours d’Elsie Reford.
Passer de l’enseignement à l’écriture, un défi à la portée de Pauline Gill. Depuis 29 ans, une passion l’anime : sortir nos pionnières de l’anonymat. Victoire Du Sault, cordonnière, Irma LeVasseur, première femme à pratiquer la médecine au Québec, Gaby Bernier, créatrice de mode ont ouvert la voie à la publication ...
Passer de l’enseignement à l’écriture, un défi à la portée de Pauline Gill. Depuis 29 ans, une passion l’anime : sortir nos pionnières de l’anonymat. Victoire Du Sault, cordonnière, Irma LeVasseur, première femme à pratiquer la médecine au Québec, Gaby Bernier, créatrice de mode ont ouvert la voie à la publication d’un nouvel ouvrage révélant le parcours d’Elsie Reford.
À la Saint-Jean, ma robe de mariée était achetée, mon costume de soirée prêt à porter et nos faire-part adressés à tous nos invités. Dans ma région, on n’en avait jamais reçu de pareils. Monsieur Louis et moi avions décidé d’y inscrire le poème que nous avions composé l’un pour l’autre à l’occasion de la Saint-Valentin. Les premières réactions me vinrent de mes sœurs. Comme je les avais prévues, celles-là, elles me dérangèrent moins que celles des adultes. « Pauvres eux autres, ils ne réalisent pas que le mariage est loin d’être un conte de fées…» chuchotaient les uns. Une tante m’avoua, en sortant de l’église, un dimanche midi : « Il est bien beau ton poème, Marie-Antoinette. Si j’avais un conseil à te donner, ce serait de le garder à portée de main, une fois mariée…» Mon grand-père Couture m’avait fait part de son inquiétude, croyant monsieur Louis « plus disposé à recevoir qu’à donner ».
Il suffisait que, subtilement, j’en glisse deux mots à mon fiancé pour retrouver ma sérénité. « Souviens-toi de ce que je t’ai expliqué, mon bel ange. La plupart des gens qui veulent semer le doute en votre esprit n’ont pas notre instruction. D’autres n’ont pas eu le privilège d’épouser une personne qui les comble sur tous les plans, comme nous le ferons, nous deux », me rappelait-il.