Résumé
Karine Glorieux nous replonge dans sa délicieuse série Mademoiselle Tic Tac avec cette nouvelle inédite qui revisite l’éclosion de l’amour entre Florent et Elsa. Une tempête de neige, un air de Noël, quelques pas de danse : il n’en faut pas plus pour qu’Elsa, digne héritière des héroïnes de Sex and the City et de Bridget Jones’s Diary, accumule les gaffes et constate que rien n’est aussi parfait que dans les contes de fées… sauf, peut-être, le premier baiser?
Karine Glorieux
Avant d’écrire des livres, Karine Glorieux a servi des milliers de cafés, étudié la littérature, bourlingué aux quatre...
Avant d’écrire des livres, Karine Glorieux a servi des milliers de cafés, étudié la littérature, bourlingué aux quatre coins du monde et donné...
Avant d’écrire des livres, Karine Glorieux a servi des milliers de cafés, étudié la littérature, bourlingué aux quatre coins du monde et donné naissance à trois ravissantes...
Avant d’écrire des livres, Karine Glorieux a servi des milliers de cafés, étudié la littérature, bourlingué aux quatre coins du monde et donné naissance à trois ravissantes créatures qui ont grandi beaucoup trop vite. Autrice de plusieurs romans pour les adultes (À côté de la track, Tuer la poule, la série Mademoiselle Tic Tac) et pour les jeunes (Il était 26 fois, la série ...
Avant d’écrire des livres, Karine Glorieux a servi des milliers de cafés, étudié la littérature, bourlingué aux quatre coins du monde et donné naissance à trois ravissantes créatures qui ont grandi beaucoup trop vite. Autrice de plusieurs romans pour les adultes (À côté de la track, Tuer la poule, la série Mademoiselle Tic ...
Avant d’écrire des livres, Karine Glorieux a servi des milliers de cafés, étudié la littérature, bourlingué aux quatre coins du monde et donné naissance à trois ravissantes créatures qui ont grandi beaucoup trop vite. Autrice de plusieurs romans pour les adultes (À côté de la track, Tuer la poule, la série Mademoiselle Tic Tac) et pour les jeunes (Il était 26 fois, la série Mutants), elle...
J’haïsl’hiverj’haïsl’hiverj’haïsl’hiverj’haïsl’hiver j’haïsl’hiver.
J’ha-ïs. L’hi-ver.
C’est la seule pensée que j’ai réussi à formuler en ouvrant le rideau de ma chambre, ce matin-là. Dehors: une sacrée tempête. Il avait neigé toute la nuit et la météo annonçait qu’il neigerait le lendemain. Et le surlendemain. Et probablement assez longtemps pour que la population du Québec au grand complet oublie le sens des vitamine D, vue sur la mer, dolce vita, limoncello et autres expressions merveilleuses qui fondent comme du Prozac sur la langue et donnent envie d’aller finir ses jours à Capri… Retenant mon souffle, j’ai jeté un coup d’œil à la rue pour évaluer l’ampleur des dégâts.
Catastrophe.
Sur le trottoir en bas de mon immeuble, accroché à un pauvre petit arbre tout nu et à moitié enterré sous la neige, mon vélo fuchsia luttait pour sa survie. Il ressemblait à un party qui finit mal ou au souvenir joyeux d’une époque qui ne reviendra pas. Ma seule source de soulagement ? Au moins, je n’étais pas assise dessus, en train de mourir d’hypothermie dans un blizzard qui n’avait rien à voir avec celui du Dairy Queen.
Dans un geste de déni aussi rageur qu’inutile, j’ai fermé le rideau avant de retourner me blottir sous les couvertures, regrettant de n’avoir personne à mes côtés pour réchauffer mon lit.
Célibataire.
Un mot qui rime avec hiver.
Pas besoin de préciser que je n’aime pas plus le premier que le deuxième.
Mais bon. Qu’est-ce que j’y pouvais ?