Résumé
Sous le tutorat d’Esquieu, la jeune Auralie apprend tout ce qu’il y a à savoir sur la médecine mais, pour exercer la profession au grand jour, il lui faut les diplômes nécessaires. Voilà comment les ennuis commencent pour elle. Bien des obstacles se posent sur son chemin. Il y aura la jalousie des uns et la défense obstinée des principes en vogue à cette époque chez les autres. Bousculer les conventions dérange et c’est pourquoi elle devra même éventer un complot d’assassinat fomenté contre elle. Heureusement que son amour du métier sera soutenu par l’amour de Thibault…
Maryse Rouy
Après avoir longtemps conjugué l’enseignement et l’écriture romanesque, Maryse Rouy se consacre aujourd’hui...
Après avoir longtemps conjugué l’enseignement et l’écriture romanesque, Maryse Rouy se consacre aujourd’hui exclusivement à son métier de...
Après avoir longtemps conjugué l’enseignement et l’écriture romanesque, Maryse Rouy se consacre aujourd’hui exclusivement à son métier de romancière, ce qui réjouira tous ceux...
Après avoir longtemps conjugué l’enseignement et l’écriture romanesque, Maryse Rouy se consacre aujourd’hui exclusivement à son métier de romancière, ce qui réjouira tous ceux qui ont lu ses grands romans historiques, notamment Azalaïs ou la Vie courtoise, Mary l’Irlandaise et Au nom de Compostelle. Avec la tétralogie Une jeune femme en guerre, l’auteure nous offre une œuvre...
Après avoir longtemps conjugué l’enseignement et l’écriture romanesque, Maryse Rouy se consacre aujourd’hui exclusivement à son métier de romancière, ce qui réjouira tous ceux qui ont lu ses grands romans historiques, notamment Azalaïs ou la Vie courtoise, Mary l’Irlandaise et Au nom de Compostelle. Avec la tétralogie ...
Après avoir longtemps conjugué l’enseignement et l’écriture romanesque, Maryse Rouy se consacre aujourd’hui exclusivement à son métier de romancière, ce qui réjouira tous ceux qui ont lu ses grands romans historiques, notamment Azalaïs ou la Vie courtoise, Mary l’Irlandaise et Au nom de Compostelle. Avec la tétralogie Une jeune femme en guerre, l’auteure nous offre une œuvre poignante...
D’un ton neutre, qui ne laissait pas deviner ce qu’il en pensait, le chancelier continua:
— Le docteur Esquieu souhaite que sa nièce…
— Mon élève, l’interrompit Esquieu, qui assistait à la réunion, mais n’avait pas de voix délibérative.
— … son élève, poursuivit Pomarès imperturbable, suive des cours de médecine en vue d’obtenir la licence d’exercer et, par voie de conséquence, d’enseigner pendant au moins deux ans comme le stipule le règlement en vigueur.
— Une femme ! A-t-on déjà entendu une idée plus folle que celle-là? Une femme exercer et enseigner la médecine!
Noguès bougonnait, le visage exsudant l’indignation. Chauliac, ravi de contrer Esquieu, dont la notoriété lui portait ombrage parce qu’elle n’était pas inférieure à la sienne, intervint à son tour:
— Dans nos statuts, rien ne dit qu’une femme peut remplir ces fonctions.
— Rien non plus ne dit le contraire, repartit Esquieu. Relisez la bulle de 1220 du cardinal Conrad et vous verrez qu’il n’y a pas un mot pour exclure les femmes.
— Parce qu’il n’y a même pas songé, lâcha Oudot avec dédain. Une femme… quelle absurdité!