Résumé
• Un roman qui fait fureur auprès des joueurs de golf!
• Plus de 10 000 exemplaires vendus de ce best-seller!
• Un cadeau idéal pour la Fête des Pères ou pour vos tournois!
• Une autre histoire avec le personnage pittoresque du Millionnaire.
• Marc Fisher : un auteur qui connaît un grand succès sur la scène internationale : des romans traduits dans une quinzaine de langues.
Plus jeune, Robert avait la certitude qu’un jour son nom brillerait au firmament des grands du golf, à côté de ceux de Jack Nicklaus, Greg Norman, Fred Couples et autres. Incapable d’accéder au circuit de la P.G.A., il voit ses rêves mourir un à un. À 30 ans, il doit se résigner à enseigner le golf aux membres d’un club huppé.
Une mystérieuse rencontre viendra toutefois bouleverser sa vie et le sortir de son désarroi. Un vieil homme, millionnaire à la fois sage et excentrique, lui prodiguera non seulement de grandes leçons de golf mais aussi, et surtout, de grandes leçons de vie.
Guidé par ce singulier mentor, Robert comprendra les raisons de son échec, apprendra la vraie manière de s’exercer, l’art de visualiser ses coups et d’éviter les erreurs mentales, cauchemar de tous les golfeurs. Il découvrira la puissance du «golfeur intérieur» et retrouvera la confiance qui lui faisait si cruellement défaut depuis son enfance. Réalisera-t-il enfin ses rêves de jeunesse?
Ce conte imaginé par Marc Fisher comblera les amateurs de golf. À travers une histoire passionnante et fertile en rebondissements, ils trouveront non seulement de riches enseignements sur la psychologie du golf, mais aussi de grandes vérités sur les secrets du bonheur. Les lecteurs retrouveront avec plaisir le sympathique héros du Millionnaire et de La Vie nouvelle.
Marc Fisher
Romancier prolifique, conférencier, scénariste, Marc Fisher se passionne pour l’écriture sous toutes ses formes. Ses romans...
Romancier prolifique, conférencier, scénariste, Marc Fisher se passionne pour l’écriture sous toutes ses formes. Ses romans ont été traduits en plus de...
Romancier prolifique, conférencier, scénariste, Marc Fisher se passionne pour l’écriture sous toutes ses formes. Ses romans ont été traduits en plus de trente langues. Sa série Le...
Romancier prolifique, conférencier, scénariste, Marc Fisher se passionne pour l’écriture sous toutes ses formes. Ses romans ont été traduits en plus de trente langues. Sa série Le Millionnaire remporte un très grand succès, avec plus de deux millions d’exemplaires vendus à travers le monde. Son nouvel opus, Ménage à quatre, lui a permis de décortiquer la psyché amoureuse sous un...
Romancier prolifique, conférencier, scénariste, Marc Fisher se passionne pour l’écriture sous toutes ses formes. Ses romans ont été traduits en plus de trente langues. Sa série Le Millionnaire remporte un très grand succès, avec plus de deux millions d’exemplaires vendus à travers le monde. Son nouvel opus, Ménage à...
Romancier prolifique, conférencier, scénariste, Marc Fisher se passionne pour l’écriture sous toutes ses formes. Ses romans ont été traduits en plus de trente langues. Sa série Le Millionnaire remporte un très grand succès, avec plus de deux millions d’exemplaires vendus à travers le monde. Son nouvel opus, Ménage à quatre, lui a permis de décortiquer la psyché amoureuse sous un nouvel...
À Muktananda
Pour Deborah
Chapitre 1
Où le golfeur voit mourir ses rêves
Il était une fois un homme qui ne croyait pas en lui.
Pour quelle raison?
À vrai dire, il ne le savait pas…
Mais c’était peut-être tout simplement parce que ses parents – et surtout son père – n’avaient jamais cru en lui.
Golfeur de profession, il n’avait jamais réussi à accéder au circuit de la P.G.A.* (ce qui était son véritable rêve) et il devait se contenter de vendre des balles et de donner des leçons aux membres d’un club très sélect…
Côtoyer quotidiennement ces gens, qui avaient tous sinon réussi leur vie, du moins réussi dans la vie, accentuait le sentiment de son propre échec.
Pourtant, jeune, il avait été habité par la certitude qu’un jour son nom brillerait au firmament des grands du golf, à côté de ceux d’Arnold Palmer, Jack Nicklaus, Tom Watson, Nick Faldo, Greg Norman, Fred Couples, Nick Price… Ses brillants succès à l’université permettaient tous les espoirs. Mais hélas! une fois venu le temps des qualifications de la P.G.A., son élan, pourtant très sûr à l’université, l’avait mystérieusement laissé tomber et son talent sur les verts l’avait abandonné, comme des ministres qui s’éloignent spontanément d’un président malade ou défait.
À trente ans, il avait finalement renoncé. Ne fallait-il pas, comme on le lui avait tant de fois répété, se «faire une raison», cesser de rêver en couleur? Son père lui avait d’ailleurs mille fois seriné qu’il n’avait aucun talent. Il aurait simplement dû le comprendre plus tôt.
Une petite voix intérieure, de plus en plus faible il est vrai, aussi ténue qu’un murmure, lui soufflait pourtant qu’il avait tout pour réussir, que ce n’avait été qu’un malheureux concours de circonstances, qu’il avait joué de malchance…
C’est ce qu’il se disait à ce moment-là, sur le terrain d’exercice du club de golf qu’éclairait la lumière rosée du soleil couchant. Comme un automate, comme un maniaque plutôt, il avait bien dû frapper deux cent cinquante, peut-être trois cents balles d’affilée, toujours avec le même bâton, son bois n° 1.
Il avait beau avoir frappé des centaines de balles en cette belle fin de soirée du mois de mai – et des centaines de milliers dans sa carrière –, il ne se lassait jamais d’admirer un beau coup. D’abord la sensation de frapper la balle entre «les quatre vis», puis son vol blanc dans le ciel bleu, et cet instant magique où, au plus haut de sa trajectoire, elle semble une fraction de seconde immobilisée dans les airs, comme en état d’apesanteur, avant de retomber au sol et de rouler dans l’herbe verte de l’allée. Un sentiment glorieux l’envahissait devant le spectacle d’un coup réussi, surtout un coup de départ, un sentiment de puissance, certes, mais aussi de liberté, d’exaltation, comme si c’était lui qui s’envolait à la place de la balle. Le rêve de voler est peut-être plus profond qu’on ne croit dans l’âme de l’homme…
Cette émotion fut plus intense qu’à l’habitude devant son dernier coup, car sa balle parcourut la distance phénoménale de trois cents verges, ce qui lui arrivait plutôt rarement.
Cette fierté fut vite assombrie par tout un train de pensées qui le hantaient depuis des années. La constatation de son propre talent exacerbait son amertume de golfeur frustré.
«Je peux frapper trois cents verges, se dit-il pour la millième fois peut-être, et je ne suis jamais arrivé à me qualifier…*»
D’une certaine manière, même s’il avait renoncé à la compétition, il n’avait jamais accepté ses revers et continuait de les trouver incompréhensibles. Il était certainement né sous une mauvaise étoile.