Résumé
« Belle journée pour tomber en amour ! » En lisant ce graffiti sur le rebord d’une fontaine, un homme sent sa vie basculer. « Tomber en amour », ce n’est pas tomber amoureux, c’est perdre la tête, ou parfois perdre pied, pour un rien, pour une bagatelle : la beauté du jour qui se lève, le regard d’un passant, le sourire d’une inconnue. Ce matin-là, en faisant son jogging matinal, Jocelyn Verdier voit venir un jeune homme et son chien qui le ramènent à cette époque lointaine où il vivait heureux avec ses parents et ses trois sœurs. Son père était taquin, sa mère était rieuse… S’il s’écoutait, c’est de cet amour-là dont il aimerait parler à ses enfants à l’occasion de ce quarantième anniversaire de mariage, que Lydia, sa femme, tient absolument à célébrer. Non, contrairement à ce qu’elle croit, Jocelyn n’a rien oublié : il faisait un temps de rêve, les lilas fleurissaient déjà, et la mariée souriait, radieuse… Heureuse ? Oui, sincèrement, ce jour-là, les invités auraient pu jurer que Lydia était heureuse. Et pourtant…
Marcelyne Claudais
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son...
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son premier roman en 1983, et encore...
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son premier roman en 1983, et encore aujourd’hui, il ne se passe...
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son premier roman en 1983, et encore aujourd’hui, il ne se passe pas un mois sans que quelqu’un lui rappelle comment il a été touché par cette œuvre autobiographique – son grand succès Un jour la jument va parler..., vendu à plus de 65 000 exemplaires. À la demande...
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son premier roman en 1983, et encore aujourd’hui, il ne se passe pas un mois sans que quelqu’un lui rappelle comment il a été touché par cette œuvre autobiographique – son grand succès Un jour la jument va ...
Venue à l’écriture par le théâtre, qu’elle a étudié durant de nombreuses années, Marcelyne Claudais a publié son premier roman en 1983, et encore aujourd’hui, il ne se passe pas un mois sans que quelqu’un lui rappelle comment il a été touché par cette œuvre autobiographique – son grand succès Un jour la jument va parler..., vendu à plus de 65 000 exemplaires. À la demande de ses...
— Jocelyn ! Enfin, mon chéri, tu es là !
Oubliant l’incident du gâteau, Lydia se précipite vers son mari en jouant la pauvre petite épouse inquiète.
— Mon pauvre amour, tu aurais dû m’appeler !
— Je devais rentrer plus tôt, mais…
Vue de près, Lydia paraît si furibonde que Jocelyn n’a soudain plus envie de terminer sa phrase. Peut-il lui raconter le drame qu’il vient de vivre, quand il la sait capable de tout banaliser ? Comment lui avouer qu’il a erré durant des heures, juste pour le plaisir de se sentir vivant ? Ses émotions, ses sentiments, il sait que Lydia s’en fout, et qu’elle pourrait se moquer de lui sans la moindre délicatesse.
— Mes enfants, votre père est là !
(…)
Quand elle décide de recevoir, Lydia fixe le jour, choisit son monde, et se comporte avec ses propres enfants comme une comtesse entourée de courtisans qui se fréquentent parce qu’il le faut, en se conduisant comme il le faut, embrigadés par l’étiquette.