Résumé
Angela parle à sa chère Bibi, une mini poupée qu’elle cache dans sa main. L’enfant en a assez d’être punie, laissée à sa gardienne depuis plusieurs jours, pour avoir giflé sa petite copine Claudie. Elle veut revoir Moumou, sa maman. Et refuse de parler à Elle, comme elle appelle cette étrangère qui l’héberge.
Alors elle guette le retour de sa Moumou par la fenêtre. Et elle parle et parle tout le temps à sa Bibi chou. Lui dit tout. Par exemple : que sa gardienne s’enferme elle aussi dans sa chambre, avec un homme et fait longtemps du ménage, en gémissant « Ahan! Ahan! » Pendant ce temps-là, l’aiguille de l’horloge court toujours après le coucou, pour lui couper le cou. Angela parle aussi de son père, un prêtre qui est un Saint-Esprit et un Satan. Elle se souvient de Bijou, le chien de Claudie à qui le ciel a envoyé son éclair quand il faisait pipi, dehors contre un arbre… Ou d’un homme de ménage dont la main glisse sur elle.
Isabel Vaillancourt
Nouvelle venue chez Québec Amérique, Isabel Vaillancourt écrit depuis toujours. Elle a déjà publié Le Vieux Maudit (1995)....
Nouvelle venue chez Québec Amérique, Isabel Vaillancourt écrit depuis toujours. Elle a déjà publié Le Vieux Maudit (1995). Infirmière à Rouyn-Noranda,...
Nouvelle venue chez Québec Amérique, Isabel Vaillancourt écrit depuis toujours. Elle a déjà publié Le Vieux Maudit (1995). Infirmière à Rouyn-Noranda, elle prépare actuellement un...
Nouvelle venue chez Québec Amérique, Isabel Vaillancourt écrit depuis toujours. Elle a déjà publié Le Vieux Maudit (1995). Infirmière à Rouyn-Noranda, elle prépare actuellement un roman sur la pauvreté.
Nouvelle venue chez Québec Amérique, Isabel Vaillancourt écrit depuis toujours. Elle a déjà publié Le Vieux Maudit (1995). Infirmière à Rouyn-Noranda, elle prépare actuellement un roman sur la pauvreté.
Nouvelle venue chez Québec Amérique, Isabel Vaillancourt écrit depuis toujours. Elle a déjà publié Le Vieux Maudit (1995). Infirmière à Rouyn-Noranda, elle prépare actuellement un roman sur la pauvreté.
Le noir s’en vient, un petit peu à la fois, jusque dans ma chambre, Bibi chou. Comme t’as pas peur, ça me fiche presque pas une claque. Mais elle a un manteau tout noir, la peur, avec une capuche qui lui cache le visage, de longues griffes. Elle fait « Eheu eheu! ». Elle change mon matelas en un grand lac où je me noie parce que tous les chiens de la terre pissent… Faut que je me calme les nerfs. C’est ça qu’Elle m’a dit l’autre fois : « Calme tes nerfs. Tu rêvais, c’est tout. »