Résumé
Klaus et Élodie, jumeaux complémentaires, partent à la dérive sur les routes du Québec, dans le vague même de leurs destins, à la poursuite d’un rêve – ou d’une autre face de la réalité. Animus et anima flottant dans leur innocence (ou dans le vide laissé par la fuite du père et l’alcoolisme de la mère) jusqu’à ce que la vie s’empare d’eux et les entraîne chacun de leur côté.
Dans ce roman hanté par la bisexualité et par la figure du double, les personnages, fuyant leur ombre pour mieux l’embrasser sans doute, agissent sans comprendre, tenus à distance d’eux-mêmes, à distance aussi de la mort et de la folie, qui les menacent à chaque page. Ils «ont perdu le nord», et pourtant c’est vers le Nord qu’ils se dirigent pour tenter de conjurer la malédiction du chiffre deux, chiffre du couple. Les mots qui les font apparaître sur la page chevauchent les «deux langues», grincent et sonnent rauque, en écho au vaste nowhere qu’est cette vie de «faux fuyant» que nous propose la société moderne.
Monique LaRue
Après avoir complété des études doctorales en littérature sous la direction de Roland Barthes à l’Université de Paris,...
Après avoir complété des études doctorales en littérature sous la direction de Roland Barthes à l’Université de Paris, Monique LaRue se dirige vers...
Après avoir complété des études doctorales en littérature sous la direction de Roland Barthes à l’Université de Paris, Monique LaRue se dirige vers l’enseignement et c’est au...
Après avoir complété des études doctorales en littérature sous la direction de Roland Barthes à l’Université de Paris, Monique LaRue se dirige vers l’enseignement et c’est au département de français du cégep Édouard-Montpetit qu’elle pourra transmettre ses connaissances. Parallèlement à l’exercice de sa profession, elle a été membre de plusieurs comités de rédaction de...
Après avoir complété des études doctorales en littérature sous la direction de Roland Barthes à l’Université de Paris, Monique LaRue se dirige vers l’enseignement et c’est au département de français du cégep Édouard-Montpetit qu’elle pourra transmettre ses connaissances. Parallèlement à l’exercice de sa profession,...
Après avoir complété des études doctorales en littérature sous la direction de Roland Barthes à l’Université de Paris, Monique LaRue se dirige vers l’enseignement et c’est au département de français du cégep Édouard-Montpetit qu’elle pourra transmettre ses connaissances. Parallèlement à l’exercice de sa profession, elle a été membre de plusieurs comités de rédaction de revues de...
C’était minuit moins cinq à l’horloge de la vie-mort, le temps ou jamais, c’est clair, de trancher pour une césarienne puisque l’avortement n’a pas eu lieu, ni la fausse-couche pourtant plausible, et qu’on est définitivement vivants, nous voilà. Qu’est-ce qu’on peut faire à ça ? On ne peut tout de même pas végéter toute une vie dans l’atonalité et l’hébétement mental, on ne peut pas accepter simplement de pourrir. Il faut bien grandir, quand on est vivant. Il était minuit moins cinq, et plus que temps de décider entre la surface et le fond.