Résumé
Élise et Florent rêvent d’acquérir un restaurant et d’en faire un commerce à leur image. Egon Ratablavasky, mystérieux philanthrope, surgit dans leur vie pour leur offrir l’objet de leur désir sur un plateau d’argent. Mais la proposition de l’étrange mécène ne vient pas sans conditions…Assailli par toute une série de magouilles, le couple devra se battre avec férocité. La victoire sera-t-elle trop chèrement payée ?
Yves Beauchemin
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans,...
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans, dont les célèbres Le Matou...
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans, dont les célèbres Le Matou et Juliette Pomerleau, tous...
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans, dont les célèbres Le Matou et Juliette Pomerleau, tous deux portés à l’écran, il est membre de l’Académie des lettres du Québec et Officier de l’Ordre national du Québec. En 2011, il s’est vu décerner le prix Ludger-Duvernay, qui souligne la...
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans, dont les célèbres Le Matou et Juliette Pomerleau, tous deux portés à l’écran, il est membre de l’Académie des lettres du Québec et Officier de l’Ordre national du Québec. En 2011, il s’est vu...
Né en 1941 à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur de plusieurs romans, dont les célèbres Le Matou et Juliette Pomerleau, tous deux portés à l’écran, il est membre de l’Académie des lettres du Québec et Officier de l’Ordre national du Québec. En 2011, il s’est vu décerner le prix Ludger-Duvernay, qui souligne la contribution...
Monsieur Émile, qui savait tirer profit des longues observations qu’il faisait de son chat, décida le lendemain matin de réveiller Florent par une manoeuvre typiquement féline : s’accroupissant près du lit, il leva la main, raidit les doigts et se mit à imiter les promenades matinales de Déjeuner sur le ventre de son maître. Après quelques grognements, deux ou trois moulinets rageurs et une bordée d’injures, le dormeur ouvrit l’oeil, puis s’assit dans son lit. Monsieur Émile poussa un gloussement de plaisir et se dressa brusquement : — M’as-tu apporté un cadeau ? Hein ? — Fous le camp, fatigant ! Florent se gratta le crâne, le visage tordu de bâillements, médita brumeusement sur ses pantoufles éculées, puis se rendit à la cuisine. — M’as-tu apporté un cadeau ? répéta monsieur Émile en accourant. — Hey ! tranquille, toi, à matin. Ton cadeau, c’est que je te garde ici.