Résumé
Paul Carpentier, un ancien journaliste, vit en Israël avec sa femme et leur fils. Le
meurtre d’un vieil ami dans la bande de Gaza vient bouleverser sa vie, et une
trépidante chasse à l’homme se met en branle. Carpentier se retrouve seul contre
une formidable machine de renseignement et de propagande et, tandis que se
profile une lutte féroce pour le pouvoir en Israël, il tentera de connaître la vérité. Et
si cette mort avait pour but d’étouffer une enquête sur un crime de guerre?
PRIX ET DISTINCTIONS:
- Prix Saint-Pacôme du roman policier 2016 - Lauréat
- Arthur Ellis Awards 2016 - roman policier en langue française - Lauréat
- Prix Tenebris 2016 - Lauréat
Luc Chartrand
Luc Chartrand est un journaliste bien connu du public québécois. Il a travaillé aussi bien en presse écrite qu’à la...
Luc Chartrand est un journaliste bien connu du public québécois. Il a travaillé aussi bien en presse écrite qu’à la télévision, et ses reportages ont...
Luc Chartrand est un journaliste bien connu du public québécois. Il a travaillé aussi bien en presse écrite qu’à la télévision, et ses reportages ont été récompensés par de...
Luc Chartrand est un journaliste bien connu du public québécois. Il a travaillé aussi bien en presse écrite qu’à la télévision, et ses reportages ont été récompensés par de nombreux prix. Il a publié deux romans, Code Bezhentzi (Libre Expression, 1998) et L’Affaire Myosotis (Québec Amérique, 2015), qui a remporté le prix Arthur-Ellis du roman policier en langue française, le...
Luc Chartrand est un journaliste bien connu du public québécois. Il a travaillé aussi bien en presse écrite qu’à la télévision, et ses reportages ont été récompensés par de nombreux prix. Il a publié deux romans, Code Bezhentzi (Libre Expression, 1998) et L’Affaire Myosotis (Québec Amérique, 2015), qui a remporté le...
Luc Chartrand est un journaliste bien connu du public québécois. Il a travaillé aussi bien en presse écrite qu’à la télévision, et ses reportages ont été récompensés par de nombreux prix. Il a publié deux romans, Code Bezhentzi (Libre Expression, 1998) et L’Affaire Myosotis (Québec Amérique, 2015), qui a remporté le prix Arthur-Ellis du roman policier en langue française, le prix...
Mohammed Hanyeh était l’un des seuls policiers de carrière de tout le territoire de Gaza. Après le coup d’État du Hamas quelques années auparavant, les policiers de l’Autorité palestinienne étaient rentrés chez eux, et il était resté, quasiment seul, pour réorganiser un service de police digne de ce nom à partir des barbus sans expérience ni formation que le nouveau gouvernement avait mobilisés pour constituer la nouvelle Force.
Mustafa revint avec l’appareil-photo et entreprit de fixer les images de la scène telle qu’on l’avait découverte. Lorsqu’il en eut terminé, les deux policiers retournèrent le corps.
Les yeux étaient exorbités, la bouche, ouverte, et la barbe blanche imbibée de sang coagulé. Une série de balles lui avaient perforé la cage thoracique et un déluge de sang avait inondé sa chemise. Malgré cette violence, la cravate rouge de l’homme était encore bien ajustée. Il était mort sans se débattre.
— Ajnabi, murmura l’inspecteur. Un étranger. Demandez la liste de tous les étrangers qui se trouvent en ce moment sur le territoire.
Le policier évalua rapidement la situation. Un étranger assassiné à Gaza allait entraîner un enchaînement quasi inévitable de conséquences. Les autorités politiques seraient forcément informées du meurtre d’un Occidental dans les prochaines minutes. Quel que soit son auteur (ou ses auteurs), le régime en place aurait tôt fait de vouloir l’attribuer à une faction politique rivale. Avec l’aide d’Allah, une justice vengeresse s’abattrait alors rapidement sur ces criminels désignés et l’affaire serait classée.
Mais un meurtre était un meurtre, et Mohammed Hanyeh était un policier. Ce cadavre appartenait à son groupe d’enquête criminelle et il n’entendait pas se laisser dicter des conclusions hâtives.
Une rude partie s’annonçait.