Résumé
Je me suis mise à l’écriture comme on parle à un ami.
En me confiant ici, j’ai laissé tomber les faux cils, les fards, le strass, les bijoux et tous les artifices que suppose la vie publique que j’ai menée depuis près de trente ans. J’ai fait le choix de me compromettre de la sorte pour toutes celles qui, comme moi, ont collectionné les losers, trop aimé de crétins, piétiné leur amour-propre, accepté l’inacceptable. Bienvenue dans le club ! J’ai aussi rédigé ces pages avec une intention particulière pour ceux et celles qui portent seuls et à bout de bras le bien-être de leurs enfants, de même que pour toutes les personnes qui ont été mordues par la dépression. Oui, une vie, ça se change.
PLUS DE 22 000 EXEMPLAIRES VENDUS
FINALISTE AU GRAND PRIX DU PUBLIC DU SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL
Dominique Bertrand
L’immense sensibilité de Dominique Bertrand de même que son regard aiguisé sur la tyrannie de l’image ont été raffinés...
L’immense sensibilité de Dominique Bertrand de même que son regard aiguisé sur la tyrannie de l’image ont été raffinés par ses années dans les...
L’immense sensibilité de Dominique Bertrand de même que son regard aiguisé sur la tyrannie de l’image ont été raffinés par ses années dans les milieux de la mode et des médias....
L’immense sensibilité de Dominique Bertrand de même que son regard aiguisé sur la tyrannie de l’image ont été raffinés par ses années dans les milieux de la mode et des médias. Mettant à contribution son expérience et sa fine plume, elle signait en 2010 son autobiographie Démaquillée, bientôt suivie des romans tour à tour drôles et poignants Le Pot au rose et Le Cœur gros.
L’immense sensibilité de Dominique Bertrand de même que son regard aiguisé sur la tyrannie de l’image ont été raffinés par ses années dans les milieux de la mode et des médias. Mettant à contribution son expérience et sa fine plume, elle signait en 2010 son autobiographie Démaquillée, bientôt suivie des romans tour à...
L’immense sensibilité de Dominique Bertrand de même que son regard aiguisé sur la tyrannie de l’image ont été raffinés par ses années dans les milieux de la mode et des médias. Mettant à contribution son expérience et sa fine plume, elle signait en 2010 son autobiographie Démaquillée, bientôt suivie des romans tour à tour drôles et poignants Le Pot au rose et Le Cœur gros.
Je pratiquais au fait un métier qui ne ressemblait en rien à ma réalité personnelle. Mes journées de travail terminées, je regagnais l’intimité de mon minuscule chez-moi newyorkais. J’enlevais mes faux cils – petites chenilles veloutées –, je retirais de mes pieds mes escarpins, de mon chignon les épingles à cheveux, et je me réappropriais ma véritable identité. Aux autres les parties, les soirées en boîtes de nuit et les réceptions V.I.P. Quand on sourit à la caméra d’un inconnu toute la journée, la perspective de faire la cute en heures supplémentaires dans la vraie vie n’est pas ce qui vous enchante le plus. Je ne savais pas encore très bien qui j’étais, mais je savais avec certitude que je n’étais pas ça. Et je ne le suis toujours pas.
Tout compte fait, ma véritable vie s’est passée à l’ombre des projecteurs, à l’écart des caméras de télé, loin des studios de photos.