Résumé
L’intelligence humaine est-elle une bénédiction ou un fléau pour l’espèce ? L’existence est-elle plus heureuse en raison de cet attribut ? Lorsque les dieux Apollon et Hermès débattent de la chose autour d’une bière dans une taverne de Toronto, la discussion prend un tour inattendu. Concluant un pari sur cette épineuse question, ils doteront les quinze pensionnaires d’un chenil avoisinant de cette forme particulière de conscience. De Benjy le rusé beagle à Atticus le mastiff, en passant par Majnun le majestueux caniche, la meute nouvellement constituée devra faire face à un monde de possibilités surprenantes, mais surtout à des idées nouvelles, terriblement dérangeantes. Comment se mesurer à un monde qui n’est plus celui d’avant, comment redevenir un chien quand on n’en est plus un ? Ces questions et bien d’autres sèmeront leur parcours, suivi de près par des dieux qui n’hésiteront pas à tricher pour soutenir leurs favoris.
« André Alexis réussit à aborder un stupéfiant éventail d’enjeux métaphysiques dans un conte tout simple au sujet de chiens qui en savaient trop. » – Publishers Weekly
André Alexis
L’auteur, dramaturge et chroniqueur André Alexis s’est vu décerner le Prix Giller 2015 pour ce roman d’une grande...
L’auteur, dramaturge et chroniqueur André Alexis s’est vu décerner le Prix Giller 2015 pour ce roman d’une grande profondeur, son neuvième. Des...
L’auteur, dramaturge et chroniqueur André Alexis s’est vu décerner le Prix Giller 2015 pour ce roman d’une grande profondeur, son neuvième. Des études en français et des racines...
L’auteur, dramaturge et chroniqueur André Alexis s’est vu décerner le Prix Giller 2015 pour ce roman d’une grande profondeur, son neuvième. Des études en français et des racines trinidadiennes participent à conférer une voix unique à son œuvre, riche en symboles et références.
L’auteur, dramaturge et chroniqueur André Alexis s’est vu décerner le Prix Giller 2015 pour ce roman d’une grande profondeur, son neuvième. Des études en français et des racines trinidadiennes participent à conférer une voix unique à son œuvre, riche en symboles et références.
L’auteur, dramaturge et chroniqueur André Alexis s’est vu décerner le Prix Giller 2015 pour ce roman d’une grande profondeur, son neuvième. Des études en français et des racines trinidadiennes participent à conférer une voix unique à son œuvre, riche en symboles et références.
Michel Saint-Germain
Parce qu'il aime la recherche et les idées claires, Michel Saint-Germain a longtemps collaboré à divers magazines, ...
Parce qu'il aime la recherche et les idées claires, Michel Saint-Germain a longtemps collaboré à divers magazines, comme L'Actualité et Québec Science, ...
Parce qu'il aime la recherche et les idées claires, Michel Saint-Germain a longtemps collaboré à divers magazines, comme L'Actualité et Québec Science, à titre de journaliste ...
Parce qu'il aime la recherche et les idées claires, Michel Saint-Germain a longtemps collaboré à divers magazines, comme L'Actualité et Québec Science, à titre de journaliste indépendant. Et comme il s'attache à la couleur des mots, il a traduit plus d'une centaine d'ouvrages pour des éditeurs québécois et français. Le jury du Gouverneur général lui a décerné son Prix de ...
Parce qu'il aime la recherche et les idées claires, Michel Saint-Germain a longtemps collaboré à divers magazines, comme L'Actualité et Québec Science, à titre de journaliste indépendant. Et comme il s'attache à la couleur des mots, il a traduit plus d'une centaine d'ouvrages pour des éditeurs québécois et français. Le ...
Parce qu'il aime la recherche et les idées claires, Michel Saint-Germain a longtemps collaboré à divers magazines, comme L'Actualité et Québec Science, à titre de journaliste indépendant. Et comme il s'attache à la couleur des mots, il a traduit plus d'une centaine d'ouvrages pour des éditeurs québécois et français. Le jury du Gouverneur général lui a décerné son Prix de traduction en ...
— Si un maître arrive, où nous cacherons-nous ? demanda Majnun.
Aucun chien n’aurait pu poser question plus subtile. Les suppositions qui la sous-tendaient paraissaient à la fois justes et étrangement anormales. Même s’il respectait son propre maître, Majnun supposait que chaque chien voudrait se cacher du sien. La liberté, se dit Majnun, venait avant le respect. Pourtant, chez chacun d’entre eux, le mot maître évoquait à la fois des sentiments qui justifiaient que l’on se cache et le contraire. Pour certains, l’idée d’un maître était réconfortante. Prince, qui, depuis son arrivée en ville, était séparé de Kim, son maître, aurait tout fait pour le retrouver. Athena, un kilo et demi, avait l’habitude de se faire porter partout. Elle était déjà épuisée d’avoir suivi tout ce temps le rythme de la meute. Envisageant la route à faire et l’incertitude qui semblait être leur lot, elle pensa qu’elle se soumettrait avec plaisir à celui ou celle qui la nourrirait et la baladerait. Cependant, comme la plupart des autres chiens, plus gros, semblaient détester la soumission, elle faisait mine de la détester, elle aussi.
Même la position de Majnun ne manquait pas de subtilité ni d’ambivalence. Il avait toujours été fier de sa capacité d’obéir à son maître. Il avait récolté des biscuits et des gâteries, tout en étant indigné par ce rituel. Il avait parfois dû se retenir de fuir. En fait, il aurait quitté son maître s’il avait pu emporter les petites gâteries – pas seulement les biscuits, quand même, mais tout le sentiment des gâteries, les tapotements, la façon dont son maître s’adressait à lui quand il était content. Bien sûr, maintenant qu’il était libre, inutile de même envisager ces attentions.