Résumé
Les Cercles au-dessus de nos têtes renvoie à tout ce qui tourne au-dessus et dans la tête d’Adèle et de sa soeur Rachel qui vivent dans un quartier pauvre, dans le voisinage du Parc Beaumont, de ses manèges, de ses animaux et de ses monstres exhibés sous le grand chapiteau… avec le magicien, les acrobates, la danseuse du ventre…
Les deux soeurs sont inconsolables depuis la fugue amoureuse de Faustine, leur mère, fugue qui a toute les allures suspectes d’une disparition. Elles aiment bien leur père, pareillement ébranlé, qui revient parfois après avoir quitté lui aussi le foyer et qui, dans son camion, ramène alors quelques compagnes de plaisir. La grand-mère Contigui et la tante Martine qui vivent à l’étage de leur maison ne sont que d’un piètre recours, livrée l’une à ses émissions de télé et ses lotos et l’autre à ses mauvais souvenirs d’amour.
Reste donc la rue. La rivière aussi où va se promener Adèle, qui découvre du côté riche de la rive une maison vide où elle s’installe pour lire le cahier où Faustine a laissé des confidences sur le temps qui l’étouffe, sur l’amour qui l’entraîne ailleurs. Adèle fera aussi la découverte de Robert, fils du propriétaire de la maison, ami d’Eveline, la compagne de Max le lanceur de couteaux. Ainsi se noue l’histoire qui nous conduira à la délivrance finale de la Faustine, séquestrée dans une roulotte du parc Beaumont par le lanceur de couteaux qui est un sadique, le meurtrier d’Eveline.
Les Cercles au-dessus de nos têtes racontent plus que l’histoire de la recherche d’une mère. À travers dix-huit récits fragmentés où dominent les voix emmêlées des jeunes filles, Adèle et Rachel, c’est de la conquête de la vie qu’il s’agit, celle de l’espace et du temps qui reviennent à chacun ou plutôt à chacune, car il s’agit d’abord du destin des femmes livrées à un monde sans pitié où ne peuvent exister que des dieux sadiques. C’est ce que se dit continuellement la femme qui rêve, qui pense, qui embrasse, qui aime.
Martine Potvin
Passionnée de littérature, Martine Potvin, a complété un mémoire de maîtrise sur Raymond Roussel à l’Université de...
Passionnée de littérature, Martine Potvin, a complété un mémoire de maîtrise sur Raymond Roussel à l’Université de Montréal. Les paysages de son...
Passionnée de littérature, Martine Potvin, a complété un mémoire de maîtrise sur Raymond Roussel à l’Université de Montréal. Les paysages de son enfance à Cartierville et au...
Passionnée de littérature, Martine Potvin, a complété un mémoire de maîtrise sur Raymond Roussel à l’Université de Montréal. Les paysages de son enfance à Cartierville et au Parc Belmont l’ont fortement inspirée pour la rédaction des Cercles au-dessus de nos têtes, son premier roman. Ce dernier nous révèle un talent certain rappelant Réjean Ducharme par son côté imagé et...
Passionnée de littérature, Martine Potvin, a complété un mémoire de maîtrise sur Raymond Roussel à l’Université de Montréal. Les paysages de son enfance à Cartierville et au Parc Belmont l’ont fortement inspirée pour la rédaction des Cercles au-dessus de nos têtes, son premier roman. Ce dernier nous révèle un talent...
Passionnée de littérature, Martine Potvin, a complété un mémoire de maîtrise sur Raymond Roussel à l’Université de Montréal. Les paysages de son enfance à Cartierville et au Parc Belmont l’ont fortement inspirée pour la rédaction des Cercles au-dessus de nos têtes, son premier roman. Ce dernier nous révèle un talent certain rappelant Réjean Ducharme par son côté imagé et fantaisiste....
Rachel et moi, on a continué à se raconter notre vie, maman partie, papa dans son camion, comme si on avait lu ça quelque part et que ce n’était même pas une bonne histoire. Mais la vie nous tire dans des influences différentes et je suis certaine qu’elle en souffre autant que moi. Ce matin, elle est sortie de son lit de bonne heure sans barrer sa porte. Le fond de l’air mijote quelque chose. Elle fait la forte mais je sais qu’elle n’a jamais pris le coup de tête de maman. Je voudrais tant la retrouver, sans savoir si elle est toujours en vie. Je m’attends à la voir surgir n’importe où, n’importe quand, un visage reconnaissable dans une foule, un ombre penchée sur mon lit.