Résumé
Un appartement de la rue St-Christophe à Montréal se fait le quartier général de quelques adeptes du sexe-drogue-métal. Christian, jeune Saguenéen ayant quitté sa région natale pour étudier la littérature, cumule boulots pitoyables et déconfitures diverses. Petits et grands drames personnels sur fond d’évènements marquants de Montréal, dont la mort de Kurt Cobain et l’émeute de la Coupe Stanley.
Dany Leclair
Né au Saguenay (La Baie), Dany Leclair s’est exilé à Montréal au début des années 90 afin de poursuivre ses études à...
Né au Saguenay (La Baie), Dany Leclair s’est exilé à Montréal au début des années 90 afin de poursuivre ses études à l’UQAM. Il enseigne la...
Né au Saguenay (La Baie), Dany Leclair s’est exilé à Montréal au début des années 90 afin de poursuivre ses études à l’UQAM. Il enseigne la littérature au Cégep de...
Né au Saguenay (La Baie), Dany Leclair s’est exilé à Montréal au début des années 90 afin de poursuivre ses études à l’UQAM. Il enseigne la littérature au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu depuis une dizaine d’années, et profite du calme de ses soirées de banlieusard pour écrire. Le sang des colombes, son premier roman, est paru en 2007 chez VLB éditeur. Cinq ans plus tard,...
Né au Saguenay (La Baie), Dany Leclair s’est exilé à Montréal au début des années 90 afin de poursuivre ses études à l’UQAM. Il enseigne la littérature au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu depuis une dizaine d’années, et profite du calme de ses soirées de banlieusard pour écrire. Le sang des colombes, son premier...
Né au Saguenay (La Baie), Dany Leclair s’est exilé à Montréal au début des années 90 afin de poursuivre ses études à l’UQAM. Il enseigne la littérature au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu depuis une dizaine d’années, et profite du calme de ses soirées de banlieusard pour écrire. Le sang des colombes, son premier roman, est paru en 2007 chez VLB éditeur. Cinq ans plus tard, il publie ...
Caroline Lessard
Pendant quatre folles années, cet appartement a été le point central de mes activités. Le jour, il y avait l’université, la nuit, le boulot. Entre les deux, il y avait le Saint-Christophe. Après avoir connu la peur de la bombe, nous avions vu le mur de Berlin s’effondrer. Notre imaginaire sexuel avait été empoisonné par le sida, mais c’était une maladie qui ne frappait que les autres. Nous vivions dans un univers où les grandes menaces n’existaient pas, où plus rien ne nous faisait peur. Le reste du monde ne nous préoccupait pas. Tout aurait pu s’écrouler, cela n’aurait rien changé. À toute heure du jour ou de la nuit, on pouvait débarquer au Saint-Christophe, convaincu d’y retrouver quelqu’un prêt à partager quelques mauvaises bouteilles de vin ou à siffler quelques litres de bière. On n’y dormait jamais. En tous les cas, jamais tout le monde en même temps. Une espèce de course à relais de la débauche. Il y avait toujours quelqu’un, quelque part dans un coin qui s’empressait de saisir le témoin pour continuer à faire la fête. Et quand, par hasard, on se retrouvait dans un lit, ce n’était pas pour dormir.