Résumé
Squeeg, un jeune graffiteur qui travaille sur le dôme d’un ancien réservoir à mélasse dans l’est de Montréal, remarque la présence mystérieuse d’un homme qui entre tous les jours, à l’aube, chez Paramount Décor et Antiquités. Que fait-il là ?
Parallèlement, Marc, qui œuvre dans une galerie d’art contemporain et Marie, sa copine artiste-peintre, tentent de retrouver la piste d’un photographe qui a réalisé une bien curieuse série de clichés sur la mémoire. Deux avis de recherche, deux courses fascinantes qui amèneront le lecteur à découvrir les méandres de la création.
Pierre Fortin
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture...
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture et la photographie. Il a...
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture et la photographie. Il a d’ailleurs participé à...
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture et la photographie. Il a d’ailleurs participé à plusieurs expositions de photos et d’estampes numériques en plus d’avoir animé des ateliers de sérigraphie. Avec Le Marcheur, sa première œuvre de fiction, il a été finaliste au Grand prix de la relève...
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture et la photographie. Il a d’ailleurs participé à plusieurs expositions de photos et d’estampes numériques en plus d’avoir animé des ateliers de sérigraphie. Avec Le Marcheur, sa première œuvre de...
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture et la photographie. Il a d’ailleurs participé à plusieurs expositions de photos et d’estampes numériques en plus d’avoir animé des ateliers de sérigraphie. Avec Le Marcheur, sa première œuvre de fiction, il a été finaliste au Grand prix de la relève Archambault. ...
Je profite donc de la réclusion pour travailler les clichés que j’ai pris pendant l’été et l’automne. Je me concentre sur ceux obtenus lors de ses apparitions. Je dois en avoir au moins cinquante, caractérisés par son absence. Aucune des photos ne rend la surprise qui m’a frappé avant de peser sur l’obturateur. Les images sont des contrecoups ou des échos de son irruption et, malgré toute ma bonne volonté, elles n’arrivent jamais à reproduire l’effet de sa présence. Au mieux, en les regardant, je peux me souvenir de l’avoir aperçue l’instant d’avant. Comme quoi la photographie est toujours la saisie d’une chose passée, ancienne, même de quelques secondes.