Résumé
Jean Landry, professeur de photographie à l’Université du Québec à Montréal, est retrouvé dans un état frisant la catatonie. Pourquoi ne réagit-il plus? Un seul individu sait vraiment ce qui s’est passé. Il s’agit de Paul Garant. Ainsi s’amorce le récit de l’ami qui raconte à Michèle, la fille de Jean, ce qui a mené son père à cet état. Nourri par sa quête de savoir frisant l’obsession, Paul lui raconte tout à l’aide des informations qu’il a glanées dans le journal personnel de Jean et par ses propres observations. Il y a, entre autres, cette histoire d’un étrange collectionneur qui s’est approprié les photos, textes et documents de Jean et qui les a disséminés en les revendant à des brocanteurs et des galéristes. Il y a aussi les difficiles relations amoureuses de Jean. Même la marche, qui lui servait d’exutoire, ne lui procurerait plus la tranquillité d’esprit si nécessaire à son équilibre. Sentant qu’il ne s’appartenait plus, Jean a glissé dans un monde où la paranoïa nourrissait son quotidien.
Pierre Fortin
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture...
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture et la photographie. Il a...
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture et la photographie. Il a d’ailleurs participé à...
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture et la photographie. Il a d’ailleurs participé à plusieurs expositions de photos et d’estampes numériques en plus d’avoir animé des ateliers de sérigraphie. Avec Le Marcheur, sa première œuvre de fiction, il a été finaliste au Grand prix de la relève...
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture et la photographie. Il a d’ailleurs participé à plusieurs expositions de photos et d’estampes numériques en plus d’avoir animé des ateliers de sérigraphie. Avec Le Marcheur, sa première œuvre de...
Ex-professeur de littérature au cégep Maisonneuve, Pierre Fortin se consacre aujourd’hui à ses deux passions: l’écriture et la photographie. Il a d’ailleurs participé à plusieurs expositions de photos et d’estampes numériques en plus d’avoir animé des ateliers de sérigraphie. Avec Le Marcheur, sa première œuvre de fiction, il a été finaliste au Grand prix de la relève Archambault. ...
Je dois te dire, Michèle, que la présence du corps devant sa maison, la lettre qui ressemblait trop à la sienne et la similitude de la victime avec des filles qui semblaient issues d’un même moule, jeunes, étudiantes, interessées par les arts et tout, n’avaient pas échappé à ton père. Nous en avons beaucoup parlé lui et moi, à l’époque, et je dois admettre que la coïncidence me semblait, à moi aussi, trop grande pour être innocente. Dans son journal, il a souvent noté combien ces ressemblances le troublaient. Il traitait même la jeune victime comme une connaissance, ne la nommant jamais, mais s’y attardant beaucoup, écrivant même qu’il se demandait comment de telles coïncidences pouvaient se produire, allant jusqu’à s’imaginer une main sinistre derrière le hasard. Il n’avait pas tout à fait tort. Mais tu comprends qu’un être normal n’y accorde pas trop d’importance. Aussitôt pensé, aussitôt rejeté.