Résumé
Thomas est un jeune concierge d’immeuble qui a un passe-temps bien particulier : suivre les gens qu’il croise dans la rue et inventer à leur sujet des histoires qu’il raconte à monsieur Defoe, son voisin aveugle. Mais en s’arrêtant, un jour, dans un restaurant du Vieux-Montréal, sa vie prend un tour insoupc?onné. En décidant de filer un homme intrigant qui s’avère être un galeriste véreux, il met malgré lui le doigt dans un engrenage menac?ant.
Vierge Lys, surnommée par ses confrères Mona Lisa, est détective spécialisée en œuvres d’art. Elle souhaite faire la lumière sur un important trafic de faux tableaux expressionnistes. Parallèlement, elle rec?oit un message anonyme lui indiquant de faire analyser une toile du célèbre peintre espagnol Bodega, installé au Québec depuis dix ans. De Hollywood à Montréal, elle tente par tous les moyens de démanteler un imposant réseau de faussaires.
Les filatures et les quêtes des deux personnages s’entremêlent tout au long du récit. Mettant chacun sa vie en péril au profit de l’art et dans l’espoir de faire jaillir la lumière sur ce sombre marché, Thomas et Mona Lisa ne manquent pas d’en apprendre sur eux-mêmes et de révéler leurs vraies couleurs.
Fabien Ménar
Professeur de littérature au cégep d’Ahuntsic, Fabien Ménar a écrit, de son propre aveu, Le Grand Roman de Flemmar pour...
Professeur de littérature au cégep d’Ahuntsic, Fabien Ménar a écrit, de son propre aveu, Le Grand Roman de Flemmar pour vivre l’une des belles...
Professeur de littérature au cégep d’Ahuntsic, Fabien Ménar a écrit, de son propre aveu, Le Grand Roman de Flemmar pour vivre l’une des belles aventures qui soient dignes d’être...
Professeur de littérature au cégep d’Ahuntsic, Fabien Ménar a écrit, de son propre aveu, Le Grand Roman de Flemmar pour vivre l’une des belles aventures qui soient dignes d’être vécues : l’écriture. Il a également publié, aux Éditions Québec Amérique, Le Musée des introuvables, roman policier où la littérature était en jeu.
Professeur de littérature au cégep d’Ahuntsic, Fabien Ménar a écrit, de son propre aveu, Le Grand Roman de Flemmar pour vivre l’une des belles aventures qui soient dignes d’être vécues : l’écriture. Il a également publié, aux Éditions Québec Amérique, Le Musée des introuvables, roman policier où la littérature...
Professeur de littérature au cégep d’Ahuntsic, Fabien Ménar a écrit, de son propre aveu, Le Grand Roman de Flemmar pour vivre l’une des belles aventures qui soient dignes d’être vécues : l’écriture. Il a également publié, aux Éditions Québec Amérique, Le Musée des introuvables, roman policier où la littérature était en jeu.
Mes pas m’enfoncent dans une rue perdue, mince brèche dans la pénombre. C’est alors que me parviennent les bruits d’une dispute chuchotée. À mesure que j’avance, la violence étouffée des murmures me fait supposer le pire. Je finis par apercevoir deux silhouettes qui se détachent sur l’éclairage d’une entrée d’immeuble. Un homme, la posture intimidante, empoigne le bras d’une femme.
— Alors, à quoi tu joues, hein, à quoi tu joues ?
Je vois la femme reculer d’un pas comme si elle craignait qu’il ne porte la main sur elle. Il peut s’agir d’une simple querelle de couple, mais — est-ce l’alcool qui m’échauffe le sang? — je n’en sens pas moins une fureur aveugle me saisir tout le corps. Je ne suis pas le genre bagarreur, et bien que j’aie été dans le passé quelquefois mêlé à des situations qui auraient pu tourner au vinaigre, j’ai souvent évité d’en venir aux poings en usant de finesses verbales. Sauf que, quand il s’agit d’une femme brutalisée, je sens que je peux péter les plombs.