Disparues sous le signe de l’infini

Sylvie Nicolas

19,95 CAD$

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Résumé

Tous les huit du mois, les vieux locataires d’un immeuble vétuste se réunissent pour tenter de faire la lumière sur la disparition, 40 ans plus tôt, de 2 femmes qui auraient habité l’appartement numéro huit. Pour tenter aussi de maintenir vivantes les traces laissées par leur passage dans l’immeuble. Entre les épanchements de la vieille demoiselle du Deux, la nervosité du couple du Trois qui aspire à des révélations et à des dénonciations, les charges et les emportements du locataire du Six et la présence énigmatique et silencieuse de cet Anglais du Sept qui ne serait pas un Anglais mais bien un Irlandais, il reste le Huit, un appartement qui n’aurait jamais plus été habité et qui inquiète l’Homme du corridor parce que la petite plaque sur laquelle le huit était inscrit aurait basculé, donnant à voir le signe de l’infini plutôt que le chiffre.

Tout entier façonné de rumeurs, de ouï-dire, de présomptions, d’allusions, d’impressions, traversé par des bribes de souvenirs et quelques événements gravés dans la mémoire de l’un ou de l’autre, le récit donne à découvrir des personnages singuliers qui peu à peu se livrent à cet intrus qui se trouve mêlé malgré lui à ce petit monde refermé sur lui-même.

Étrange rituel que celui de ces réunions qui ont cours depuis huit ans déjà. Un rituel qui lie entre eux mademoiselle Blanche, le Braque, l’Anglais, les Flambeurs de steaks et l’Homme du corridor. Étrange rituel qui finit par dévoiler quels sont les liens véritables qui les enchaînent à ces deux femmes prétendument disparues sous le signe de l’infini.

Sylvie Nicolas

Native de Québec, Sylvie Nicolas est une artiste aux multiples talents. Sa formation en art dramatique lui a permis...

Native de Québec, Sylvie Nicolas est une artiste aux multiples talents. Sa formation en art dramatique lui a permis d’enseigner le théâtre, de faire de la...

Native de Québec, Sylvie Nicolas est une artiste aux multiples talents. Sa formation en art dramatique lui a permis d’enseigner le théâtre, de faire de la mise en scène et de monter...

Native de Québec, Sylvie Nicolas est une artiste aux multiples talents. Sa formation en art dramatique lui a permis d’enseigner le théâtre, de faire de la mise en scène et de monter sur les planches à quelques reprises. Elle a aussi conçu et animé des émissions de radio sur les ondes de CKIA, une station qui diffuse dans la grande région de Québec. Depuis 1992, elle consacre...

Native de Québec, Sylvie Nicolas est une artiste aux multiples talents. Sa formation en art dramatique lui a permis d’enseigner le théâtre, de faire de la mise en scène et de monter sur les planches à quelques reprises. Elle a aussi conçu et animé des émissions de radio sur les ondes de CKIA, une station qui diffuse dans la...

Native de Québec, Sylvie Nicolas est une artiste aux multiples talents. Sa formation en art dramatique lui a permis d’enseigner le théâtre, de faire de la mise en scène et de monter sur les planches à quelques reprises. Elle a aussi conçu et animé des émissions de radio sur les ondes de CKIA, une station qui diffuse dans la grande région de Québec. Depuis 1992, elle consacre l’essentiel de...

Extrait

Pour ma part, je n’ai jamais osé pousser la porte du Huit. C’est superstitieux. Pas que le huit soit par définition plus dangereux qu’un autre chiffre. Ni plus ni moins, j’oserais dire. Mais parce que, pour moi, cette porte, je veux dire le Huit, pas le nombre, mais la petite plaque de métal, celle qui était clouée sur la porte, m’a toujours semblé un peu, comment dire, inquiétante. Elle n’était pas droite comme doivent l’être les numéros cloués sur les portes. Ah ça, non, elle ne l’était pas. La petite plaque avait basculé, si bien que le chiffre, ou plutôt la plaque indiquant le huit, ainsi basculée, faisait paraître le huit comme si ce dernier se fut couché sur le côté. Quand on est superstitieux comme je le suis, pas à cause du chiffre huit, ça c’est bien compris, mais je veux dire superstitieux quant à la position du chiffre couché, ça devient difficile de pousser une porte pour voir ce qui se trouve derrière. Parce qu’un huit couché, il faut en convenir, n’est plus tout à fait un huit, je veux dire un chiffre, non, ah ça non, c’est certain. Couché, il devient le signe de l’infini et moi, je n’y peux rien, c’est plus fort que moi, l’infini, c’est un principe chez moi, un principe je vous dis, l’infini, moi, je ne peux absolument pas m’approcher de l’infini.

Thèmes et genres
ISBN
Date de parution
Nombre de pages 228 p.

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