Résumé
Favreau est à Amsterdam pour assister à un colloque, mais surtout pour échapper à son quotidien qui le rend colérique et malheureux. Il y croise une femme qu’il a connue adolescent et qu’il accuse soudain d’avoir gâché sa vie. Qu’est-il arrivé jadis qui lui fasse perdre les pédales aujourd’hui?
Frédéric Parrot
Frédéric Parrot est né à Québec et enseigne la chimie au Cégep de Sainte-Foy. Depuis 2011, il a publié cinq romans et...
Frédéric Parrot est né à Québec et enseigne la chimie au Cégep de Sainte-Foy. Depuis 2011, il a publié cinq romans et plusieurs nouvelles. Lecteur aux...
Frédéric Parrot est né à Québec et enseigne la chimie au Cégep de Sainte-Foy. Depuis 2011, il a publié cinq romans et plusieurs nouvelles. Lecteur aux goûts éclectiques, il plonge...
Frédéric Parrot est né à Québec et enseigne la chimie au Cégep de Sainte-Foy. Depuis 2011, il a publié cinq romans et plusieurs nouvelles. Lecteur aux goûts éclectiques, il plonge avec une égale passion dans l’écriture de textes de genres divers, avec une préférence pour la science-fiction et une petite tendance à brouiller les frontières entre les étiquettes.
Frédéric Parrot est né à Québec et enseigne la chimie au Cégep de Sainte-Foy. Depuis 2011, il a publié cinq romans et plusieurs nouvelles. Lecteur aux goûts éclectiques, il plonge avec une égale passion dans l’écriture de textes de genres divers, avec une préférence pour la science-fiction et une petite tendance à...
Frédéric Parrot est né à Québec et enseigne la chimie au Cégep de Sainte-Foy. Depuis 2011, il a publié cinq romans et plusieurs nouvelles. Lecteur aux goûts éclectiques, il plonge avec une égale passion dans l’écriture de textes de genres divers, avec une préférence pour la science-fiction et une petite tendance à brouiller les frontières entre les étiquettes.
J’explose. Mon épouse dirait « pour des niaiseries », et elle aurait raison. Vous voulez me rendre fou ? Privez-moi de mon économe un soir de semaine où je suis pressé et qu’il y a des carottes à éplucher. C’est l’éruption de rage instantanée. La déferlante de sacres. Le tsunami de la rancœur qui me bat les tempes comme un tambour de régiment au champ de bataille. Je ne connais pas pire son que le tintement des assiettes qui s’entrechoquent dans l’armoire quand je vide le lave-vaisselle. C’est le cri de l’esclavage domestique, la note unique et torturante de l’horreur de la vacuité bourgeoise. Et quand l’économe n’y est pas, ni dans le lave-vaisselle ni ailleurs dans la cuisine, c’est l’interrogatoire adressé à mes tiroirs : « Où c’qu’est l’crisse de couteau ? » L’appel lancé à l’objet : « T’es où, ciboire ? » Ce sont les accusations lancées au vide : « Câlisse que j’t’écœuré d’l’estie de bordel dans c’maison-là ! »