Résumé
Elle déteste fumer, mais elle le fait quand même parce que ça lui rappelle des choses. Comme être jeune et amoureuse, comme rester dans les bars jusqu’au last call, comme avoir l’impression que la vie va quelque part. Son chum pose une main sur sa cuisse, encore. Il la regarde. Il a peur, et il ne veut pas le montrer. Elle lui fait peur, parce qu’elle l’aime. Parce qu’elle a le cœur assez grand pour ça.
Un recueil de courtes nouvelles intimistes qui explorent l'imperceptible, peuplées de gens qui n’ont rien à dire mais arrivent quand même à nous tordre le cœur. Des amies depuis longtemps perdues qui font semblant d’être encore là, des filles tristes ou blessées qui passent leur soirée à se demander si elles devraient prendre un autre verre, ou deux, ou dix, celles qui vivent des moments anodins qui les transforment ou les brisent. Ces instants de dislocation avec les autres, ou simplement en soi-même.
Parfois, ça fait du bien de casser un peu de vaisselle.
Catherine Côté
Catherine Côté est née en 1991 à Montréal. Elle lit des romans russes, des best-sellers d'horreur et de la poésie beatnik. ...
Catherine Côté est née en 1991 à Montréal. Elle lit des romans russes, des best-sellers d'horreur et de la poésie beatnik. Elle écrit aussi, quand le ...
Catherine Côté est née en 1991 à Montréal. Elle lit des romans russes, des best-sellers d'horreur et de la poésie beatnik. Elle écrit aussi, quand le temps est bon. Et il est souvent ...
Catherine Côté est née en 1991 à Montréal. Elle lit des romans russes, des best-sellers d'horreur et de la poésie beatnik. Elle écrit aussi, quand le temps est bon. Et il est souvent bon.
Catherine Côté est née en 1991 à Montréal. Elle lit des romans russes, des best-sellers d'horreur et de la poésie beatnik. Elle écrit aussi, quand le temps est bon. Et il est souvent bon.
Catherine Côté est née en 1991 à Montréal. Elle lit des romans russes, des best-sellers d'horreur et de la poésie beatnik. Elle écrit aussi, quand le temps est bon. Et il est souvent bon.
Elle porte sa petite robe noire, sa fuck-me dress, comme elle aime l’appeler, sa robe courte à paillettes et ses talons hauts, tout pour montrer ses belles jambes, tout pour avoir froid en marchant dans la neige et la grisaille de janvier. Elle marche vers le bout d’un cul-de-sac, vers une maison de ville, le genre de bâtisse trop étroite, mais tout en hauteur, avec de la place pour installer un cinéma maison dans le grenier et des espèces de crawl space où la poussière s’amasse sans arrêt. Elle est déjà venue, à cette maison. En fait, elle venait toujours, quand elle était petite, avec ses parents, pour souper avec Marc, Dollie et les filles. Mais, ce soir, Dollie et les filles ne sont pas là, elles sont parties passer le week-end au lac. En fait, c’est pour ça qu’elle est là.
Elle le voit qui l’attend dans le salon. Il la laisse entrer, et en échange elle le laisse lui enlever sa robe, sa robe et ses bottes, elle le laisse embrasser ses seins et frotter sa barbe grisonnante contre sa peau nue. Elle ferme les yeux et s’imagine qu’il est quelqu’un d’autre pendant qu’il la tripote, et quand c’en est trop elle lui dit qu’elle le veut et qu’elle a envie de lui pour que ça se termine plus rapidement.