Résumé
« Je suis entré en poésie par la porte de mon cœur, qu’on avait inconsidérément fermée. Mais le poème m’a ouvert une trappe
verticale, ascendante. Je ne sais trop pourquoi ni comment, j’ai presque toujours senti que quelqu’un veillait au passage. Quelqu’une plus précisément, qui est plus que quelqu’un. Privilège ? Chance ? Résilience ? Surnaturel ? Mon ignorance est totale mais pleine de gratitude. Mon ignorance est la raison irraisonnable de chaque poème que me dicte, non ma vie - négligeable - mais la vie qui me traverse et à laquelle je n’ai cessé, ne cesse et ne cesserai de tenter de rendre justesse. »
- José Acquelin
José Acquelin
José Acquelin
53 ans
37 ans d’écriture
22 ans de publications
11 livres : poids léger pour un monde si lourd
José Acquelin
53 ans
37 ans d’écriture
22 ans de publications
11 livres : poids léger pour un monde si lourd
José Acquelin
53 ans
37 ans d’écriture
22 ans de publications
11 livres : poids léger pour un monde si lourd
Il s’allège de plus en plus
Car l’infini est moins triste que...
José Acquelin
53 ans
37 ans d’écriture
22 ans de publications
11 livres : poids léger pour un monde si lourd
Il s’allège de plus en plus
Car l’infini est moins triste que l’éternité
Car il y a plus de violence dans la beauté
Que de beauté dans la violence.
José Acquelin
53 ans
37 ans d’écriture
22 ans de publications
11 livres : poids léger pour un monde si lourd
Il s’allège de plus en plus
Car l’infini est moins triste que l’éternité
Car il y a plus de violence dans la beauté
Que de beauté dans la violence.
José Acquelin
53 ans
37 ans d’écriture
22 ans de publications
11 livres : poids léger pour un monde si lourd
Il s’allège de plus en plus
Car l’infini est moins triste que l’éternité
Car il y a plus de violence dans la beauté
Que de beauté dans la violence.
Je ne sais si c’est une projection de ma peur de l’anonymat mais souvent, quand je me trouve au sein d’une foule, je ressens comme émanant d’elle un très profond désespoir, le sentiment vif d’une humanité en perdition, hébétée par le non-sens de sa condition, courant en tous sens comme une écervelée, se sentant asphyxiée par son propre nombre. Alors le dérisoire de chacune de nos vies me broie le cœur, noircit mon âme, fait éclater mon esprit en une multitude de débris. L’inutilité des destins est souveraine dans un univers perçu comme totalement aléatoire et foncièrement capricieux. C’est la perte de sens, la dépossession de soi, l’anarchie sombrement organisée, le désengagement de l’être non seulement face aux autres mais face à lui-même, la vacuité qui s’affole dans une infinité de mouvements imprévisibles. Bref, le règne primaire du néant inassumable.