Résumé
Divisé en trois parties distinctes - « Nuits de la Saint-Jean », « Aria du jour en allée », « Le jour de l’éclipse (récit d’un témoin d’agonie) » -, l’auteur pose un regard lucide sur la vie et la mort. Les poèmes qui constituent ce livre offrent une perspective personnelle à laquelle le lecteur pourra aisément s’identifier.
Paul Bélanger
Écrivain et éditeur du Noroît, on peut dire que Paul Bélanger baigne dans la littérature sous toutes ces facettes. Auteur de...
Écrivain et éditeur du Noroît, on peut dire que Paul Bélanger baigne dans la littérature sous toutes ces facettes. Auteur de plusieurs recueils de...
Écrivain et éditeur du Noroît, on peut dire que Paul Bélanger baigne dans la littérature sous toutes ces facettes. Auteur de plusieurs recueils de poésie, il a aussi publié plusieurs...
Écrivain et éditeur du Noroît, on peut dire que Paul Bélanger baigne dans la littérature sous toutes ces facettes. Auteur de plusieurs recueils de poésie, il a aussi publié plusieurs textes et des poèmes dans des revues au Québec et à l’étranger. Il a été finaliste au prix du Gouverneur général pour Retours, suivi de Minuit, L’Aube parut aux Éditions du Noroît en 1991. Avec...
Écrivain et éditeur du Noroît, on peut dire que Paul Bélanger baigne dans la littérature sous toutes ces facettes. Auteur de plusieurs recueils de poésie, il a aussi publié plusieurs textes et des poèmes dans des revues au Québec et à l’étranger. Il a été finaliste au prix du Gouverneur général pour Retours, suivi de ...
Écrivain et éditeur du Noroît, on peut dire que Paul Bélanger baigne dans la littérature sous toutes ces facettes. Auteur de plusieurs recueils de poésie, il a aussi publié plusieurs textes et des poèmes dans des revues au Québec et à l’étranger. Il a été finaliste au prix du Gouverneur général pour Retours, suivi de Minuit, L’Aube parut aux Éditions du Noroît en 1991. Avec Les Jours ...
depuis le temps qu’elle cogite dans les marais
son futur aérien la vie vienne le moment
où je prendrai la mesure des choses
depuis la fenêtre où je veille ombre parmi les ombres
mille visages vont et viennent lents ou pressés
et cette agitation me ramène au cahiers
dans lesquels j’écris au fil des jours sans but
autre que d’appeler en moi cette présence
qui me lie à l’existence comme au souffle
primordial – une pierre témoignerait
sans doute mieux – j’en suis quitte de ce monde
nous allons à son assaut l’un sans l’autre
tous deux sommes passés comateux
laissant quelques signes obscurs
futiles comme plumes au vent
égarés l’un et l’autre sur des chemins étranges
à toute lumière et maintenant je veille
ma propre absence – avant
bien après nous
