Résumé
Divisé en deux parties, Le Corps de l’amoureuse et Je t’aime, je t’écris, le recueil d’André Brochu se veut une véritable ode à l’amour et à ses tourments. L’excitation, l’extase, l’attente, la rupture se côtoient comme autant de parties intégrantes de cette grande aventure humaine qu’est l’amour. Pour illustrer le tout, André Brochu utilise les mots tel un magicien pour exprimer chaque nuance avec justesse, émotion et sensibilité.
André Brochu
André Brochu est né à Saint-Eustache, en 1942. Il a participé à la fondation de la revue Parti pris en 1963. La même...
André Brochu est né à Saint-Eustache, en 1942. Il a participé à la fondation de la revue Parti pris en 1963. La même année, il devient professeur de...
André Brochu est né à Saint-Eustache, en 1942. Il a participé à la fondation de la revue Parti pris en 1963. La même année, il devient professeur de littérature française et...
André Brochu est né à Saint-Eustache, en 1942. Il a participé à la fondation de la revue Parti pris en 1963. La même année, il devient professeur de littérature française et québécoise à l’Université de Montréal. Il a collaboré à plusieurs revues par des articles et des chroniques sur le roman et la poésie, notamment à Voix et images et à Lettres québécoises. Son oeuvre...
André Brochu est né à Saint-Eustache, en 1942. Il a participé à la fondation de la revue Parti pris en 1963. La même année, il devient professeur de littérature française et québécoise à l’Université de Montréal. Il a collaboré à plusieurs revues par des articles et des chroniques sur le roman et la poésie, notamment...
André Brochu est né à Saint-Eustache, en 1942. Il a participé à la fondation de la revue Parti pris en 1963. La même année, il devient professeur de littérature française et québécoise à l’Université de Montréal. Il a collaboré à plusieurs revues par des articles et des chroniques sur le roman et la poésie, notamment à Voix et images et à Lettres québécoises. Son oeuvre compte de...
Je t’aime, je t’écris
de but en blanc
depuis ma vie bloquée
contre la mer
et l’ennui long entre nous.
Tu es dans la grande maison
vide, les murs
ne rendent plus les sons,
les planchers comptent les pas,
tu es ailleurs, tu es de trop.
Et moi comme un gardien de phare
prisonnier de l’immense,
berger de vagues sans répit,
éternelles recommançantes,
brouteur moi-même de flots
à la façon des bécasseaux
j’appelle l’océan vide,
j’appelle au bout de la rumeur,
j’appelle et ta voix m’éblouit
comme la page lumineuse
où s’écrivent nos vies,
bâtons rompus de l’impossible,
nos vies faites de nos retours
au pourpre coeur de notre amour.