Résumé
Trois personnages, étrangers l’un à l’autre, cherchent désespérément à sortir de la fâcheuse posture dans laquelle ils se trouvent. Tout à fait par hasard, ils se retrouvent dans la salle d’un musée, face à une toile de Van Dyck faisant partie d’une exposition. Grâce à l’énigmatique personnage de ce tableau du XVIIe siècle, le lecteur connaîtra les pensées intimes qui animent chacun d’eux. D’une dimension de vie et de temps à une autre, ce témoin les perçoit, les écoute et parfois, projette une courte pensée qui atteint certains de ces visiteurs. Où serait-ce le fruit de leur imagination ?
PRIX ET DISTINCTIONS:
- Grand Prix de la relève Archambault 2011 - Finaliste
Guy Mouton
Après avoir commis quelques scénarios et réalisations sur pellicule 8 mm, Guy Mouton décide de terminer ses études à...
Après avoir commis quelques scénarios et réalisations sur pellicule 8 mm, Guy Mouton décide de terminer ses études à l’École Polytechnique de...
Après avoir commis quelques scénarios et réalisations sur pellicule 8 mm, Guy Mouton décide de terminer ses études à l’École Polytechnique de Montréal et de poursuivre une...
Après avoir commis quelques scénarios et réalisations sur pellicule 8 mm, Guy Mouton décide de terminer ses études à l’École Polytechnique de Montréal et de poursuivre une carrière entre l’Amérique du Nord et l’Europe. Cinéphile invétéré, amateur de littérature, il ne coupe toutefoisjamais les ponts avec le monde de la création. Puis il délaisse son métier pour revenir à...
Après avoir commis quelques scénarios et réalisations sur pellicule 8 mm, Guy Mouton décide de terminer ses études à l’École Polytechnique de Montréal et de poursuivre une carrière entre l’Amérique du Nord et l’Europe. Cinéphile invétéré, amateur de littérature, il ne coupe toutefoisjamais les ponts avec le monde de...
Après avoir commis quelques scénarios et réalisations sur pellicule 8 mm, Guy Mouton décide de terminer ses études à l’École Polytechnique de Montréal et de poursuivre une carrière entre l’Amérique du Nord et l’Europe. Cinéphile invétéré, amateur de littérature, il ne coupe toutefoisjamais les ponts avec le monde de la création. Puis il délaisse son métier pour revenir à ses...
Il avait prévu une quantité importante de rouleaux de trente-six poses. Une heure passa, puis une autre ; il s’arrêta, pour la regarder longuement. La musique s’était tue. Il apprenait à connaître cette femme par l’étrange intimité du silence installé entre eux ; il découvrait une femme debout face à elle-même qui tentait de projeter son âme sur une toile, sans réfléchir. Jamais Jacques ne vint voir son travail, il ne s’approcha jamais derrière son épaule. Il se contenta d’imaginer — pouvait-il le faire —, de voir la toile à travers le regard du peintre, les couleurs qu’elle faisait couler sur la palette, à travers le mouvement de la main. Il déposa l’appareil photo, s’assis par terre adossé au mur, posa la tête sur ses coudes en fermant les yeux. La scène s’imprima en lui, se logea dans sa mémoire.