Résumé
Quinze ans après la mort de son père, Jacques Villeneuve gagne, en 1997, le championnat mondial des conducteurs de Formule Un. Même s’il a remporté le titre qui a toujours échappé à Gilles Villeneuve, le fils ne cesse de lutter contre un fantôme élevé au rang de légende. Comme si le poids du passé était trop lourd à porter, Jacques Villeneuve semble vouloir l’ignorer, l’évacuer tout en vivant à la même vitesse que son père, mais refusant toujours de lui être comparé. Des millions de fans dans le monde n’ont jamais vraiment compris cette attitude. Les Villeneuve demeurent, encore aujourd’hui, une énigme et la relation entre Gilles et Jacques ne peut s’expliquer que par l’histoire de cette famille déracinée, déchirée par les passions. Au-delà des simples performances sportives, c’est en empruntant la voie du sang, des larmes et des exaltations que l’auteur nous livre l’intimité et les secrets trop bien gardés des Villeneuve.
Cet ouvrage n’a pas reçu l’autorisation de la famille Villeneuve et raconte ce qu’on a oublié, ce qu’on a voulu oublier ou ce que Jacques lui-même n’a peut-être jamais su…
Jean Beaunoyer
Jean Beaunoyer est journaliste à La Presse depuis plus de 20 ans. Il est un passionné des biographies. On lui doit d’ailleurs...
Jean Beaunoyer est journaliste à La Presse depuis plus de 20 ans. Il est un passionné des biographies. On lui doit d’ailleurs la très belle biographie...
Jean Beaunoyer est journaliste à La Presse depuis plus de 20 ans. Il est un passionné des biographies. On lui doit d’ailleurs la très belle biographie d’Alys Robi dont on a tiré une...
Jean Beaunoyer est journaliste à La Presse depuis plus de 20 ans. Il est un passionné des biographies. On lui doit d’ailleurs la très belle biographie d’Alys Robi dont on a tiré une minisérie à succès, un grand reportage sur les Villeneuve, père et fils, coureurs automobile, ainsi qu’une biographie non autorisée de Céline Dion. Il s’intéresse cette fois à une grande entreprise...
Jean Beaunoyer est journaliste à La Presse depuis plus de 20 ans. Il est un passionné des biographies. On lui doit d’ailleurs la très belle biographie d’Alys Robi dont on a tiré une minisérie à succès, un grand reportage sur les Villeneuve, père et fils, coureurs automobile, ainsi qu’une biographie non autorisée de Céline...
Jean Beaunoyer est journaliste à La Presse depuis plus de 20 ans. Il est un passionné des biographies. On lui doit d’ailleurs la très belle biographie d’Alys Robi dont on a tiré une minisérie à succès, un grand reportage sur les Villeneuve, père et fils, coureurs automobile, ainsi qu’une biographie non autorisée de Céline Dion. Il s’intéresse cette fois à une grande entreprise...
Gilles était particulièrement heureux en mai 1981. Fatigué des nombreuses querelles et récriminations avec son épouse, de plus en plus distant envers elle, il était fort bien disposé pour la grande aventure.
Ce fut exactement ce qui se produisit à bord d’un avion qui l’amenait au Canada. Au milieu de la vingtaine, elle était particulièrement belle, grande, élancée et sexy. Gilles la remarqua immédiatement. Elle était assise près du hublot, à quelques rangées de lui. Elle fut même éblouie au point qu’une flamme s’alluma en elle.
Cette jeune Canadienne, qui habitait dans la région de Toronto, ne connaissait pas la réputation du pilote québécois. Pas étonnant! Peu de gens savaient qui était Gilles Villeneuve à l’extérieur du Québec.
Gilles n’attendit pas une semaine avant de téléphoner à cette mystérieuse inconnue. La jeune femme à la voix si douce ne s’exprimait qu’en anglais. Gilles découvrit une femme vive, intelligente et joyeuse, qui désirait le rencontrer.
Sa première rencontre avec Beverly n’avait pas trompé ses attentes. Ce fut un coup de foudre réciproque, une passion dévorante dès le premier rendez-vous. Gilles vécut cette passion sans penser au lendemain. Il avait rencontré plusieurs femmes jusque-là, mais aucune d’entre elles ne fut réellement menaçante. Beverly, c’était le danger. Cette fois-ci, la complicité était présente à tous les niveaux.
Gilles fut complètement séduit. Toujours aussi impulsif, il pensait avoir trouvé la femme de sa vie. Quelque chose lui disait que c’était elle. Elle avait réveillé en lui des sentiments qu’il pensait avoir enfouis à jamais. Il devint vulnérable, inquiet, fragile et anxieux. Quoique amoureux fou, Gilles Villeneuve devait cacher cet amour comme s’il s’agissait d’un secret d’État. Pas question que sa famille ni la famiglia italienne ne soit au courant. Pendant un certain temps, il voyagea incognito entre Nice et Toronto. Beverly était beaucoup plus grande que lui. Gilles, qui avait toujours refusé que Joann porte des talons hauts, qui la faisaient paraître plus grande que lui, ne se formalisa pas de cette différence. Il accepta cette situation en se disant qu’il avait décroché le gros lot. Il faut croire qu’elle lui trouvait toutes les qualités, puisqu’elle multipliait les appels. Gilles ne s’en plaignait pas et semblait plus heureux que jamais.
Est-ce une coïncidence? Se peut-il que l’euphorie qui l’habitait permit à Gilles de vivre les meilleures courses de sa carrière? On peut le présumer.