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Simon Jolin-Barrette et Jean-François Roberge à la tête de ministères cruciaux

Simon Jolin-Barrette et Jean-François Roberge à la tête de ministères cruciaux

23 octobre 2018

On apprenait, la semaine dernière, qui formera le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement. Simon Jolin-Barrette est nommé ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, et leader parlementaire du gouvernement. Jean-François Roberge se voit, quant à lui, confier le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.


POUR EN SAVOIR PLUS SUR LEURS IDÉES :

J’AI CONFIANCE

Réflexions (sans cynisme) d’un jeune politicien

SIMON JOLIN-BARRETTE

J’ai 30 ans. Et le Québec qu’on me propose depuis 15 ans ne me ressemble pas. Il ne ressemble pas à l’avenir que j’entrevois et que j’espère pour ma fille, ni à l’avenir auquel mes amis aspirent.

Il doit être amélioré.

Pour qu’il corresponde un peu plus à ce à quoi nous rêvons pour nous-mêmes et pour nos familles, il faut plus que des mots. Il faut de l’action. Et s’engager pour vrai. C’est un devoir qui nous incombe. Nous ne pouvons pas rester sur les lignes de côté.

Dans ses Lettres à un jeune politicien, l’ancien premier ministre du Québec Lucien Bouchard invitait les jeunes à prendre la parole. Le député Simon Jolin-Barrette y fait écho en témoignant de son expérience d’élu à l’Assemblée nationale du Québec. Dans un style accessible et rafraîchissant, il nous livre sa propre vision de la politique.

Sur l’importance de s’engager, de faire une place aux jeunes, de moderniser nos institutions, mais aussi sur la réalité des familles d’aujourd’hui et les problèmes de la vie quotidienne, il apporte un point de vue trop souvent méconnu: celui de la jeunesse ambitieuse et responsable. Avec conviction, sans cynisme.

 

ET SI ON RÉINVENTAIT L’ÉCOLE?

JEAN-FRANÇOIS ROBERGE

« De toute urgence, il faut faire de l’éducation notre priorité nationale», affirme Jean-François Roberge. Plus encore, il faut carrément réinventer l’école parce que, de toute évidence, ça ne va plus. Écoles délabrées, taux de décrochage alarmant, analphabétisme grimpant : les Québécois ne peuvent plus rester les bras croisés. Investir davantage ne suffit pas. Il faut changer notre façon de faire. Pour cela, tous les groupes impliqués dans le réseau scolaire doivent accepter de renoncer à leurs intérêts corporatistes et n’avoir désormais qu’un seul but en tête: donner priorité à l’élève. Ouvrir des maternelles pour les enfants de 4 ans dans toutes les écoles? Rendre l’école obligatoire jusqu’à l’âge de 18 ans? Miser sur le parascolaire? Créer un ordre professionnel des enseignants? Jean-François Roberge ose mettre de l’avant des idées novatrices qui susciteront bien des discussions. «En clair, insiste l’auteur, notre survivance comme peuple dépend de notre capacité à valoriser l’éducation. Il faudra en avoir le courage. Ainsi, nous pourrons lutter contre la pauvreté, contrer l’intimidation, défendre notre langue et relancer notre économie.»


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