Résumé
Une partie de l’information que nous livre la presse est fausse. Ou recueillie, mise en forme et présentée de manière à manipuler le public, ce qui revient au même. Tel est le constat brutal que dresse Michel Lemay dans cet essai percutant.
La vaste majorité des journalistes font de leur mieux pour rendre compte honnêtement des événements. Mais ils sont englués dans un système qui tolère, voire cultive et met en vedette l’information fausse, le spectacle ou le commentaire, déplore l’auteur. Michel Lemay relève de nombreux cas de dérapages ou d’entorses à la vérité, tant dans la presse nationale que dans la presse étrangère. Sa réflexion s’appuie sur une recherche rigoureuse, entreprise il y a plus de dix ans.
De toute urgence, les journalistes et les entreprises de presse doivent selon lui se recentrer sur les valeurs fondamentales de la profession. En premier lieu vient le respect de la vérité, ce qui suppose équité, impartialité et exactitude. C’est ainsi que l’on pourra peut-être endiguer cette crise de confiance de plus en plus grande entre le public et les médias.
Souvent démunis face au tourbillon d’information qui envahit leur quotidien, les citoyens trouveront dans cet essai matière à exercer leur jugement critique. On ne voit plus les médias du même œil après avoir lu Vortex…
PRIX ET DISTINCTIONS:
- Prix Victor-Barbeau 2015 - Gagnant
Michel Lemay
Michel Lemay est un professionnel de la communication aguerri qui, depuis plus de 25 ans, aide les entreprises à cultiver leur...
Michel Lemay est un professionnel de la communication aguerri qui, depuis plus de 25 ans, aide les entreprises à cultiver leur réputation et leurs rapports...
Michel Lemay est un professionnel de la communication aguerri qui, depuis plus de 25 ans, aide les entreprises à cultiver leur réputation et leurs rapports avec leurs partenaires. Il est...
Michel Lemay est un professionnel de la communication aguerri qui, depuis plus de 25 ans, aide les entreprises à cultiver leur réputation et leurs rapports avec leurs partenaires. Il est intervenu dans une foule de situations qui ont suscité l’attention des médias, y compris des crises, des conflits de travail et des acquisitions. De son poste d’observation privilégié, il pose un regard...
Michel Lemay est un professionnel de la communication aguerri qui, depuis plus de 25 ans, aide les entreprises à cultiver leur réputation et leurs rapports avec leurs partenaires. Il est intervenu dans une foule de situations qui ont suscité l’attention des médias, y compris des crises, des conflits de travail et des acquisitions....
Michel Lemay est un professionnel de la communication aguerri qui, depuis plus de 25 ans, aide les entreprises à cultiver leur réputation et leurs rapports avec leurs partenaires. Il est intervenu dans une foule de situations qui ont suscité l’attention des médias, y compris des crises, des conflits de travail et des acquisitions. De son poste d’observation privilégié, il pose un regard perçant...
L’affaire des accommodements raisonnables, qui a marqué le Québec de 2006 à 2008, illustre comment les choses peuvent déraper et l’opinion publique être entraînée loin de la réalité lorsque l’obsession des médias pour de bonnes histoires s’emballe et que l’engrenage de la presse d’opinion se met à tourner à grande vitesse.
De mars 2006 à avril 2007, les médias québécois ont braqué leurs projecteurs sur des incidents, la majorité mineurs, certains imaginaires, qui selon eux démontraient que les immigrants tentaient petit à petit d’imposer leur manière de vivre, en exigeant toujours davantage de compromis de la part des Québécois dits de souche. Deux minorités religieuses ont été évoquées à répétition et présentées comme particulièrement revendicatrices : les musulmans et les juifs orthodoxes.
L’affaire finit par prendre des allures de crise sociale, au point où, en février 2007, alors qu’il s’apprête à déclencher des élections qui auront lieu le 26 mars, le gouvernement du Québec estime devoir instituer la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodements reliées aux différences culturelles, qui sera connue sous son surnom de commission Bouchard-Taylor, du nom des deux intellectuels qui l’ont présidée. Jusqu’où doit aller la liberté de religion, lorsque ses symboles ou ses rites s’entrechoquent avec le mode de vie des uns et des autres, et notamment celui de la communauté d’accueil ? À partir de quand la tolérance devient-elle un renoncement à ses propres valeurs ? Faut-il, au nom de l’intégration, tourner le dos à ses traditions ? Voilà en quelques mots où logeait le débat, qui portait donc sur des questions délicates, étroitement liées à la cohésion sociale. Coupons court à tout suspense, la commission Bouchard-Taylor a accouché en 2008 d’un rapport qui a eu peu de suites et qui surtout a conclu qu’il n’y avait aucune crise sociale liée aux accommodements culturels au Québec. L’histoire intéressante, en l’occurrence, est bien davantage celle des médias.